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The Mars Volta › Frances the mute

12 titres - 76:55 min

  • 1/ Cygnus... Vismund Cygnus (13:02)
  • 2/ The Widow (5:50)
  • 3/ L'Via L'Viaquez (12:21)
  • 4/ Miranda that Ghost Just Isn't Holy Anymore : a) vade mecum (13:09)
  • 5/ Miranda that Ghost Just Isn't Holy Anymore : b) pour another icepick (4:45)
  • 6/ Miranda that Ghost Just Isn't Holy Anymore : c) pisacis [phra men ma] (6:40)
  • 7/ Miranda that Ghost Just Isn't Holy Anymore : d) con safo (2:55)
  • 8/ Cassandra Geminni : a) tarantism (7:41)
  • 9/ Cassandra Geminni : b) plant a nail in the navel stream (4:59)
  • 10/ Cassandra Geminni : c) faminepulse (3:48)
  • 11/ Cassandra Geminni : d) multiple spouse wounds (0:46)
  • 12/ Cassandra Geminni : e) sarcophagi (0:53)

informations

Byron Bay, Australie / San Juan, Puerto Rico / Californie, USA, 2004

line up

Lenny Castro (percussions), Flea (trompette), John Frusciante (guitare), Suzie Katayama (violoncelle), Jon Theodore (batterie), Cedrix Blixer Zavala (chant), Omar Rodriguez-Lopez (guitare, chant, percussions), Juan Alderte de la Peña (basse), Ikey Isaiah Owens (claviers), Marcel Rodriguez-Lopez (percussions), Larry Harlow (piano, clavinet), Adrian Terrazas (saxophone ténor, flûte), Fernando Moreno (violon), Erick Hernandez (violon), Diega Casillas (violon), Ernesto Molina (violon), Roberto Cani (violon), Mario de Leon (violon), Peter Kent (violon), Josefina Vergara (violon), Salvador Hernandez (trompette), Wayne Bergeron (trompette), Randy Jones (tuba), Larry Corbett (violoncelle), Roger Manning (piano), Nicholas Lane (trombone), William Reichenbach (trombone)

chronique

  • alternatif

Le voilà donc, le nouveau Mars Volta ! Gros coup de pub, comme pour le précédent du reste, car qui s'intéresse un minimum à l'actualité du disque n'aura pu échapper au matraquage systématique qui affirmait en lettres capitales qu'une fois de plus c'était de la bombe. Vous le savez, même si je reconnais volontiers les qualités techniques du groupe et tout son potentiel énergétique, je n'ai pas été retourné outre mesure pas "De-Loused in the Comatorium". Aussi, attendais-je sagement l'occasion de choper "Frances the Mute" à un prix écrasé ($ 9.00 sur le net !) plutôt que d'investir lourdement dans un disque que je craignais à juste titre ne pas aimer. Un exploit tout de même : je suis parvenu à écouter "Frances the Mute" sans interruption et plus d'une fois, chose qui ne s'est jamais reproduite avec son prédécesseur ; à force, il finissait par me taper sur le système au bout de quinze minutes. Quelle en est la raison ? The Mars Volta ne s'est pas à calmé pour autant. On a toujours droit à ces explosions intempestives qui, pour sûr, sont pour beaucoup dans le succès chronique de ce groupe. Cependant, ils ont eu cette fois le bon goût de ne pas y céder systématiquement comme c'était encore le cas il y a deux ans de cela. Leur musique respire beaucoup plus qu'avant, de longs passages moins tourmentés, parfois planants, viennent renforcer l'impact de leurs assauts épileptiques. Mais sur des plages de la longueur de "Cassandra Geminni", ça devient par endroits vite pelant. Le parti pris de The Mars Volta serait-il aussi extrême qu'il ne nous propose comme seule alternative qu'un choix sommaire entre le tout ou le rien ? Je laisserais tout le loisir aux fanatiques transis de venir défendre ici-même un disque qui représente beaucoup pour eux. Ils vous expliqueront dans le détail l'évolution du groupe, pourquoi ils sont géniaux, les perspectives qu'une telle somme de travail promettent et peut-être même de quoi est fait le régime alimentaire de Cedrix Blixer Zavala. En ce qui me concerne, "Frances The Mute" m'a semblé dans l'ensemble plus pondéré que son frère aîné (à renfort de sections de cuivres et de violons tout de même), sans être pour autant parvenu à me convertir à sa cause. Là où je me marre, c'est quand je lis des articles de presse qui écrivent que jamais un disque riche de tant de mélanges n'avait été enregistré à ce jour. Alors, c'est sûr, pour ceux qui sont restés isolés du monde depuis au moins dix ans, en passant à côté de divers phénomènes médiatiques ou non tels que Muse, Radiohead, I Mother Earth, Jeff Buckley, Björk, voire même les Orishas ("L'Via L'Viaquez"), sans oublier la déferlante emocore, avec en tête Coheed and Cambria, écouter un disque comme celui-là, ça doit faire un choc. En tout cas, ça finit par prouver de manière irréfutable que les journalistes n'écoutent pas les disques qu'on leur offre grâcieusement. J'ignore si The Mars Volta partage les mêmes prétentions que la bande à Mike Patton, mais ce qui est certain, c'est que le groupe apte à faire vasciller Mr.Bungle de son piédestal n'est pas encore né.

note       Publiée le vendredi 6 mai 2005

Dans le même esprit, Progmonster vous recommande...

I Mother Earth - Scenery and fish

I Mother Earth
Scenery and fish

ça gueule moins et surtout, je trouve ça plus pertinent

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Note moyenne        38 votes

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SEN Envoyez un message privé àSEN

Cet album est irrésistible, le meilleur de Mars Volta, y'a rien à jeter sur ce disque !

Message édité le 16-12-2023 à 14:39 par SEN

Note donnée au disque :       
GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Bien supérieur au précédent, première écoute et je suis assez impressionné, c'est du 5 boules sans hésiter beaucoup. En plus ma plateforme m'a fait découvrir pas mal de pépites derrière celui-ci : Giraffes? Giraffes!, Closure in Moscow, Them Crooked Vultures (bon, j'savais que le scud avait sa petite réputation) et enfin Dredg (il y a une chro de Proggy si je dis pas de bêtises)

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SEN Envoyez un message privé àSEN

Moi je l'aime beaucoup cet album, c'est même l'album que je préfère de Mars Volta.... D'ailleurs je suis en train d'écouter le dernier et à la première écoute elle me semble plutôt pas mal roulée la môme !

Note donnée au disque :       
Kronh Envoyez un message privé àKronh

J'ai un peu exagéré sur le "pompé" (hormis peut être le Ketjat sur Goodbye Sober Day, qui avait déjà été repris par Pop Group, on connait) mais ça donne toujours une impression de recopiage et de superposition que y'a pas chez Mars Volta, pas ici en tout cas.

Jean Rhume Envoyez un message privé àJean Rhume

Je ne vois pas vraiment de points communs entre Mr. Bungle et Mars Volta, si ce n'est une forme d'hystérie, genre on veut tout mettre dans un morceau et plus encore s'il reste de la place. Quand j'ai découvert Mars Volta avec l'album "De-Loused...", ce fut une révélation. Des mecs qui osaient de telles compositions, croisement entre le hardcore, le prog, le math-rock, la pop, le jazz et le on-sait-pas-quoi-d'autre, ça me paraissait dément. Maintenant, je tiens à peine un morceau entier. Dommage car quelque chose me plaît là-dedans... mais c'est TROP. Ils allègeraient un chouya, tout le monde en sortirait Ghandi.