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Porcupine Tree › Deadwing

  • 2005 • Lava 7567-93487-2 • 1 CD

cd • 9 titres • 59:40 min

  • 1Deadwing9:46
  • 2Shallow4:17
  • 3Lazarus4:18
  • 4Halo4:38
  • 5Arriving Somewhere But Not Here12:02
  • 6Mellotron Scratch6:57
  • 7Open Car3:46
  • 8The Start of Something Beautiful7:39
  • 9Glass Arm Shattering6:17

informations

No Man's Land, The Artillery, Bourne Place, New Rising, RAK, Astoria, Livingstone Studios, Angleterre, mars - octobre 2004

line up

Richard Barbieri (claviers, synthétiseur), Adrian Belew, Steven Wilson (chant, guitare, piano, claviers, dulcimer, basse), Colin Edwin (basse), Gavin Harrison (batterie, percussions), Mikael Akerfeldt (choeurs, guitare)

chronique

  • renouveau progressif

Eh bien, c'était à prévoir : Porcupine Tree n'abordait pas "juste pour la gueule" un côté plus metal sur "In Absentia", histoire de satisfaire le sous-label de Warner sur lequel ils sont désormais signés. Comme le laissaient sous-entendre "Blackest Eyes", "The Sound of Muzak" et "Strip The Soul", produire Opeth n'est pas sans conséquences. Mikael Akerfeldt pointe d'ailleurs le bout de son nez sur quelques titres. Tout comme Adrian Belew (King Crimson). Houlà, ça devient sérieux ! On s'en doute, c'est donc toutes guitares dehors que se déploie ce "Deadwing" franchement vindicatif. Rush n'est plus là ? Qu'importe ! Écoutez "Shallow" ou "Open Car" : tout y est ! Finalement, il ne reste plus que "Lazarus" ou "Mellotron Scratch" pour rattacher encore Porcupine Tree à l'école neo prog et qui faisait d'eux les concurrents directs de Marillion. Toutefois, sans que ce choix me pose problème, je doute fort que ce soit la meilleure des options pour la voix aérienne de Steven Wilson, à moins d'en prendre conscience et d'appliquer les mesures qui s'imposent. Impression très rapidement confirmée malheureusement à l'écoute d'un titre comme "Halo", au demeurant vraiment excellent, surtout dans sa partie instrumentale, mais où le refrain semble tomber comme un cheveu dans la soupe. Steven Wilson est un putain de mec doué, reconnaissons-le. Un producteur avisé. Un arrangeur hors pair. Un mélodiste de grand talent. Quand il y pense... Car, à mon sens, le gros point faible de ce "Deadwing" est non pas l'absence de mélodies, mais de mélodies mémorables. Porcupine Tree a écrit de plus belles choses que les neuf titres de ce nouvel opus réunis. C'est certain, Steven Wilson sait comment faire un (bon) album. Et toute l'ironie est là ; ils les alignent dans un emballage toujours irréprochable, un habillage sans faille, se souciant finalement peu de donner de la consistance à des titres qui perdent de leur charme quand on gratte un peu en surface. Ceux qui écoutent avec le cœur savent que même des titres aussi imposants que "Arriving Somewhere But Not Here" n'arriveront pas à racheter ce travers dont Porcupine Tree devrait essayer de s'extraire à court terme afin de retrouver son âme.

note       Publiée le samedi 16 avril 2005

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Note moyenne        21 votes

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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C'est pas plus mal de commencer par des albums dis "mineurs" parfois. Mais c'est qu'il y a de fort belles choses là-dedans (bon, "Lazarus" est abusé dans le côté FM). Etonnement, à part quelques relents Floydiens du meilleur effet, ça sonne très peu anglais à mes oreilles, me ramenant plus à une sensibilité américaine mid-90's, avec des relents Tooliens parfois, plus post-grunge mélodique à la Pumpkins aussi (bon ok, y a quand même un moment où je pense à Yes aussi avec les harmonies vocales de Wilson avec lui-même). Mais c'est vraiment chiadé et y a de grands morceaux (Mellotron Scratch qui m'a amené à l'album en premier lieu). Bon ben voilà, ça c'est fait, pas mécontent d'avoir mis enfin les oreilles dedans.

Ramon Envoyez un message privé àRamon

Dire que pas plus tard qu'hier, un pote musicien pensait que le Prog était mort. Bah faudrait prévenir Mr Wilson.

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Dun23 Envoyez un message privé àDun23

A la première écoute de Lazarus, je me suis dit, ouille, là, c'est mal parti, voila un titre bien mièvre et bien mauvais. Et pis, à l'arrivée, au fil des écoutes, je sais pas, je le trouve d'une fraicheur bienvenue, ce titre. Et du coup, je fait plus que de l'apprécier, je l'aime vraiment bien. Pourquoi parler de Lazarus? Parceque c'est simplement à mon sens le titre le plus faible de Deadwing. C'est dire ce que je pense des autres morceaux.

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
Ce que je fais en ce moment même.
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noar Envoyez un message privé ànoar
Ah je ne savais pas :-) Je pense que c'est surtout une question de priorité au final mais c'est clair que RR a fait bcp plus de promos/pubs en élargissant les médias que ce que le groupe à pu avoir avant. Bref arrêtons ces basses considérations matérialistes et écoutons ce dernier album :-)