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Shinjuku Thief › Sacred Fury

2005 • Fin de siècle media FDS 12 • 1 CD

cd • 16 titres • 41:12 min

1Prologue01:01
2Lesion04:24
3Rupture01:48
4Black rope Hell03:30
5Voitive offerings01:46
6Burning heat02:14
7Firejar Hell04:12
8The Avici/Hell of no interval03:05
9Three pints of fluid02:35
10Sacred fury03:48
11Water tinctured with soot02:55
12Balm01:23
13Reverie03:31
14Suture02:17
15Epilogue01:13
16And reason01:30

informations

Ecrit par Darrin Verhagen, sauf 'And Reason', traditionnel, Australie, 2004-2005

line up

Darrin Verhagen (tous instruments)

chronique

Marco

ambient cinématographique et expériment

Artiste prolifique s'il en est, Darrin Veraghen surprend toujous par sa capacité à se renouveller d'un projet à l'autre. Ses bijoux ambient qui constituent 'The witch trilogy' en sont par ailleurs une illustration des plus pertinentes. C'est d'ailleurs vers la concision et le dépouillement de ces oeuvres que revient l'australien en proposant avec 'Sacred fury' une étrange immersion dans l'élément terrestre le plus emblématique, symbole à la fois de destruction et de renaissance : le feu. Qu'il brûle en de fébriles flammèches ou crache sa colère par le biais d'écoulement de lave ou d'incendies dévastateurs, le feu qui anime la terre et terrifie l'homme est ici incarné par de multiples intermèdes tour à tour minimalistes ('Lesion'), tribaux et habités ('Burning heat', superbe) voire possédés ('Firejar Hell'). Les morceaux s'enchaînent comme pour une véritable bande-son de film et les passages les plus calmes sont perturbés par de nombreuses séquences de pulsions sonores (bruits, larsen et autres nappes) au moment où l'on s'y attend le moins. Inutile d'avoir l'image qui défile sur un écran, la simple musique de ce 'Sacred fury' suffit amplement à vous faire votre propre film. Un disque qui demande plusieurs écoutes pour en saisir les infinies subtilités et qui vous fera regarder plus d'une fois sous votre lit au moment du coucher.

note Publiée le samedi 9 avril 2005

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Note moyenne 2 votes

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commentaires

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taliesin › il y a 7 ans Envoyez un message privé àtaliesin

4 bouboules en général, avec parfois une descente vers 3... Et c'est mon sentiment pour la plupart des albums de ce projet. Certes de la bonne dope, mais j'avoue que par moments je m'ennuie...

Note donnée au disque :

spock27 › il y a 14 ans Envoyez un message privé àspock27

j'ai en tous cas bcp d'admiration pour ce bonhomme

il n'aurait composé que la "witch trilogy"; ce serait bien assez que pour le placer haut dans le top des artistes talentueux de l'ambient; là, malheureusement, je ne connais pas l'album dont tu nous offres la critique

le premier extrait semble bien prometteur, les autres un peu moins et le dernier me semble composé par quelqu'un d'autre, c'est quasi une farce (mais peut-on juger sur des extraits aussi brefs)

sans prétendre que le meilleur est déjà derrière lui (je serais tenté de le dire mais bon. soit !), écouter en priorité cette trilogie avant toute chose !

al.

E. Jumbo › il y a 15 ans Envoyez un message privé àE. Jumbo

Je découvre sa "witch trilogy"... assez minimaliste et trompeur, certains passages sont flippants à rendre fou :/

Vicious.666 › il y a 18 ans Envoyez un message privé àVicious.666

Il est méchamment terrible cet album. Très aggressif et en même temps, plus subtilement, très oppressant. C'est un voyage au coeur des élements (du feu, donc) dont on ne sort pas indemne. Mais contrairement aux ambiances chamaniques d'Inade, par exemple, ici on sent que ces éléments sont hostiles, sans ambiguïté (impression renforcée par l'agression sonore : larsens, grésillements...). L'album est fait pour faire cauchemarder l'auditeur, voire, pourquoi pas, pour le rendre fou à lier. C'est un album stressant, éprouvant, difficile à écouter, et pourtant on y revient ! On succombre à l'appel de cette force maléfique. On a envie de se sentir possédé par les espèces de cris et les rythmes tribaux qu'on peut entendre dans "Burning Heat". On a envie de se laisser happer par la marche inexorable de "Firejar Hell" ou de "Sacred Fury". Mais je n'ai pas mis la note maximale car je trouve qu'à partir de la piste 11, l'album baisse en intensité.

Note donnée au disque :