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Palace Music › Viva last blues

  • 1995 • Labels 724384623425 • 1 CD

10 titres - 31:35 min

  • 1/ More brothers rides
  • 2/ Viva ultra
  • 3/ The brute choir
  • 4/ The mountain low
  • 5/ Tonight's decision (and hereafter)
  • 6/ Work hard/Play hard
  • 7/ New partner
  • 8/ Cat's blues
  • 9/ We all, us three, will ride
  • 10/ Old Jerusalem

informations

1995, Alabama, Etats-Unis.

line up

Liam Hayes (piano, orgue), Ned Oldham (basse, guitare slide, chant additionnel), Will Oldham (chant, guitare), Bryan Rich (guitare principale), Jason Loewenstein (batterie, chant additionnel)

chronique

  • alternatif/country lo-fi

Cet album, un des plus fameux de Will Oldham, parvient à un certain équilibre et à un degré d'aboutissement qui font qu'on le cite parfois comme son principal titre de gloire. Il faut dire aussi qu'un certain Steve Albini est passé par là : le producteur de Melt Banana et de Neurosis (entre autres) n'a pas son pareil pour pousser les artistes dans leurs derniers retranchements, quitte à les faire sortir parfois du chemin qu'ils s'étaient tracé au début ; il en ressort souvent une plus grande "vérité". (Comparez "Nervermind" et "In utero" de Nirvana, le second étant produit par Albini, pour comprendre ce que je veux dire.) Pourtant, ici, selon moi, ça ne prend pas vraiment. Le niveau des compositions est globalement bon, mais il y manque ce niveau d'urgence et de détresse qui faisait du premier album de l'Américain ("There is no one what will take care of you", signé Palace Brothers), un authentique chef-d'oeuvre. Les musiciens jouent mieux, mais se dévoilent moins. Seule la voix du grand Will reste égale à elle-même, toujours à la limite de la rupture, de cette fragilité qui la rend si touchante. Alors, il reste quand même des chansons remarquables, ballades bien sûr ("Tonight's decision", "More brother rides") ou rocks plus musclés ("Work hard/play hard") qui ne sont pas si fréquents chez Palace. Un titre comme "New partner" mettra sans doute tout le monde d'accord, mais, d'après moi, c'est encore dans les deux morceaux qui clôturent l'album, "We all, us three, will ride" et "Old Jerusalem", où Will Oldham n'est accompagné que d'une guitare sèche, que surgit avec le plus de force cette émotion poignante, qui rend une musique aux frontières apparemment étroites, universelle.

note       Publiée le dimanche 13 mars 2005

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