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Premiata Forneria Marconi › L'isola di niente

5 titres - 35:29 min

  • 1/ L'Isola di Niente (10:42)
  • 2/ Is My Face On Straight (6:38)
  • 3/ La Luna Nuova (6:21)
  • 4/ Dolcissima Maria (4:01)
  • 5/ Via Lumiere (7:21)

informations

Studio Fonoroma, Milan, Italie, novembre 1973 - février 1974

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Franz Di Cioccio (batterie, percussions, voix), Yan Patrick Djivas (basse, voix), Franco Mussida (guitares, chant), Mauro Pagani (violon, flûte, voix), Flavio Premoli (claviers, chant)

chronique

  • symphonique

Premiata Forneria Marconi l'ignore sans doute, mais il est déjà en train d'abattre ses dernières cartes. Premier album de transition avant d'autres qui feront eux rimer transition avec trahison, "L'Isola di Niente" renferme en lui quelques trésors scintillants dignes de leurs premiers opus. Avec le transfuge du bassiste d'Area, Yan Patrick Djivas, c'est tout le potentiel d'efficacité du groupe qui monte d'un sérieux cran. Djivas, sans que cela lui soit commandé, nourrit l'album de lignes de basse vigoureuses, profondes et à la fois très souples, renforçant d'ores et déjà un aspect plus jazz rock qui va d'ici peu dicter sa loi au sein de l'ensemble. Cela, ajouté à des thèmes toujours aussi chantants mais qui poussent dans le même temps tout le groupe dans ses derniers retranchements en terme de maîtrise, fait en sorte que PFM arbore par endroits les couleurs chatoyantes du Yes des jours de gloire ("Is My Face on Straight ?", "La Luna Nuova"). Franco Mussida est d'ailleurs en toute grande forme, son jeu n'ayant jamais été aussi tricotté qu'il nous le laisse entendre ici ("La Luna Nuova" toujours, mais surtout la plage titre). Malgré tout cela, le romantisme à l'italienne a bel et bien survécu et s'illustre sur "Dolcissima Maria", comme échappé des sessions "Trespass". L'ombre de Genesis planne malgré tout et attend son heure avant de s'abattre sur le groupe comme un couperet. Mais le morceau qui attirera sans doute toute notre attention, alors que le reste de l'album est déjà d'une très grande facture, c'est la démentielle pièce instrumentale "Via Lumiere" qui referme le présent disque, à coup de riffs sanglants, hachés, bataillant ferme avec un violon qui semble avoir une revanche à prendre. Oui, l'ombre de King Crimson rôde aussi, mais ici il faut oublier la cour du roi pourpre et songer plutôt aux langues d'alouettes en aspic. Dernier bon album de Premiata Forneria Marconi, "L'Isola di Niente" peut, sans crainte, rejoindre en haut de l'affiche les deux albums qui le précédaient.

note       Publiée le vendredi 11 mars 2005

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Le morceau titre est une merveille

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Dun23 Envoyez un message privé àDun23

L'entrée en matière de ce disque me fait décoller vers cette ile, et je sais pas pourquoi, j'ai bien envie de jouer à Lost pour le coup!

Note donnée au disque :       
Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Un superbe titre aux accents rocks bien prononcés pour démarrer , un mauvais tournant émaillé de bons moments mais aussi de bien pompiers et surtout saccagé par un funeste chant en anglais, un gros sac à idées stimulant pour se remettre droit dans son histoire, une grosse ballade sucrée qui devrait être insupportable mais se révèle étonnamment séduisante et une sortie folle furieuse/douce rêveuse. De quoi faire un vrai voyage progressif en Italie.

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