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Marc Almond › Enchanted
- 1990 • EMI records CDP 79 4404 2 • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Madame de La Luna
- 2Waifs and strays
- 3The desperate hours
- 4Toreador in the rain
- 5Widow weed
- 6A lover spurned
- 7Deaths diary
- 8The sea still sings
- 9Carnival of life
- 10Orpheus in red velvet
informations
Enregistré aux studios Marcus, Beethoven Street, Sarm West, Advision et Mayfair, Londres, Angleterre
line up
Marc Almond (chant), Dave Gregory (guitare), Bill McGee (Billy McGee) (basse, claviers), Maggie Ryder (chœurs), Enrico Tomasso (cor, trompette), Chris Tombling (violon), Gary Maughan (clavier, programmation), Bob Kraushaar (synthés, percussions, guitare), Jack Emblow (accordéon), The False Harmonics (ensemble de cordes), Blair Booth, Juliette T.Wallace, Suzie O'List, Linda Taylor (choeurs), Juan Ramirez (guitare flamenco), Mossam Ramzy (percussions), Rowland Sutherland (flûte), Betsy Cook (choeurs, clavier)
chronique
Je ne suis pas surpris du choix de Pierre et Gilles pour la création de la pochette qui me semble résumer à merveille l'univers de Marc Almond, kitsch, baroque, décadent, mélancolique, poétique... Musicalement, 'Enchanted' se présente comme une sorte de croisement entre les travaux de Marc en solo durant les 80's et le coup d'œil que celui-ci semble jeter vers l'avenir. Dès le superbe 'Madame de la Luna', on retrouve les ingrédients qui font le charme de notre excentrique Britannique : une touche cabaret délirante, des orchestrations oscillant entre tango, valse et rock, des cuivres hispaniques baroques et des climats glissant de la mélancolie à la sensualité passionnée, le tout épicé d'un chœur féminin qui confirme le tir. Dans une certaine mesure, on retrouve ce genre d'ambiance en moins flamboyant sur le bon 'Desperate hours' ou 'Toreador in the rain'. Niveau excentricité, rien n'arrête Marc qui corse 'Widow weeds' ou 'Deaths diary' de touches orientales ou débute l'excellent 'A lover spurned' avec une intro néoclassique grandiloquente avant d'enchaîner sur des arrangements plus new wave pop. Notre homme sait mêler tous ces éléments disparates en un gigantesque bazar terriblement envoûtant et cohérent. Lorsque je parlais de regard tournée vers l'avenir, je pensais aux sonorités du disque. Certes, on retrouve toujours les violons, accordéons et autres pianos mais des morceaux comme 'Waifs and strays' ont une touche plus new wave électro évoquant volontiers une version moderne de son premier groupe Soft Cell, de même au niveau de certaines programmations qui louchent plus clairement du côté des 90's qu'en arrière ('Desperate hours') ; l'électronique occupe donc une place nettement plus importante que de coutume. Mélodiquement, Marc est au sommet de son art, très à l'aise en dandy crooner, maître de son univers baroque entre kitsch, sensualité feutrée (les chœurs féminins en français de 'Carnival of life'), spleen cabaret ('Orpheus in red velvet'), délires exotiques où orient et occident se mêlent en un pétillant cocktail totalement excentrique et grandiloquent.
note Publiée le vendredi 4 mars 2005
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Note moyenne 5 votes
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- Aplecraf › Envoyez un message privé àAplecraf
Si j'avais su que c'était à ce point quali la carrière solo de Marc Almond, cela ferait bien longtemps que je m'y serai mis.e ! Album qui pourrait accéder à la sixième boule si le temps lui est favorable.
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- tof-1984 › Envoyez un message privé àtof-1984
- Réjouissant ou émouvant, ce disque vous prend comme une passion. Intense quelques semaines durant, on y revient volontiers plus tard, entre mélancolie et doux plaisir.
- Note donnée au disque :
- Slugbait › Envoyez un message privé àSlugbait
- Whaow... j'adore ce disque, et la chronique de Twilight est très bien ! A la fois Kitsch et grandiloquent, mais toujours sincère et très beau... Marc Almond est vraiment quelqu'un de spécial, il fait pas dans la demi mesure En tout cas, un superbe disque, je trouve.
- Note donnée au disque :