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Dave Burrell › After love

3 titres - 50:55 min

  • 1/ After Love part one : questions and answers (21:42)
  • 2/ After Love part two : random (7:06)
  • 3/ My March (22:03)

informations

Paris, France, 1970

line up

Dave Burrell (piano), Roscoe Mitchell (instruments à vent), Don Moye (batterie), Alan Silva (violoncelle, violon), Ron Miller (contrebasse, mandoline), Michel Gladieux (contrebasse), Bertrand Gauthier (batterie)

chronique

  • free jazz

Ne pas confondre Dave Burrell avec Kenny Burrell, l'autre jazzman, nettement plus connu, et plus consensuel aussi ! Dave Burrell, d'un abord relativement discret, a tout de même roulé sa bosse, se trouvant aux premières loges de la new thing en participant à quelques albums marquants en compagnie de Marion Brown ou Pharoah Sanders. Pour la postérité, il restera avant tout le compositeur et chef d'orchestre de "Echo", qu'il publie en 1969, comme beaucoup de ses camarades, sur le label Byg, en compagnie d'Archie Shepp, Grachan Moncur III, Clifford Thornton, Sunny Murray et Alan Silva. "After Love" n'en est pas fort éloigné à vrai dire et renouvelle l'expérience avec une formation réévaluée gardant comme seule pilier le contrebassiste ayant développé un sérieux penchant pour le violon et le violoncelle, le susnommé Alan Silva. "After Love", c'est d'abord perturbant, avec une assise rythmique inhabituellement concrète (un roulement continu à la caisse claire) pour devenir finalement dissonant, pas loin non plus finalement de ce que réalisa Silva avec "Luna Surface" ou "Seasons" auquel, échange de bon procédé, Dave Burrell participa. Pourtant, en se penchant sur le coda de la plage titre, "Random", à l'image de ses participations antérieures en tant que musicien de session, on ne peut pas dire que le pianiste fasse partie des plus tumultueux arpenteurs des touches d'ivoire. C'est là tout le paradoxe de l'homme, capable de mélanger sel et sucre, feu et eau dans une même marmite. "My March" met en application le descriptif en pratiquant à rebours le chemin accompli jusqu'ici, à savoir, partir de thèmes aux abords plus mélodieux, pour ensuite progressivement entrer de plein pied dans un festival de dissonances et de rythmiques martiales, en compagnie de Roscoe Mitchell et Don Moye de l'Art Ensemble of Chicago. Toutefois, de par son manque de caractère, comparé aux autres titres de la collection Free America, le décent "After Love" n'apparaît pas aujourd'hui comme impérissable, surtout si l'on connaît déjà "Echo" ou encore les deux disques réalisés par Alan Silva pour le compte du label Byg...

note       Publiée le samedi 26 février 2005

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    Tallis Envoyez un message privé àTallis
    Je ne connais pas celui-ci mais "Echo", par contre, c'est quelque chose... Une vraie tuerie qui mériterait bien sa petite chronique. Pas une star, en tout cas, ce Dave Burrell mais n acteur de l'ombre magnifique.