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The Mansion Of Soul Drain › Neon god
- 2004 • Autoproduction Risestar Promotions • 1 CD
9 titres - 38:09 min
- 1/ Midnight hour 3.50
- 2/ Way to acron 3.24
- 3/ Quiescent objection 4.33
- 4/ Sin'h daourn 1.31
- 5/ Where do i belong 5.00
- 6/ Neon god 4.31
- 7/ Oceans of fury 4.19
- 8/ The crown with a head 3.29
- 9/ Forgotten meadow 1.32
informations
line up
Marco Baas; Jeanne André; Peter Gunnarsson; Örian Nilsson
chronique
The Mansion of soul drain est typiquement le genre de groupes qu'il convient plutôt de conseiller aux gothiques qu'aux metalleux, malgré sa double appartenance. La démarche des suédois est de fait bien plus proche de la sobriété et de l'atmosphère d'une formation rock gothique que de la relative sophistication des combos Eerie metal. Pourtant on s'y croirait : guitare saturée et riff heavy, chanteuse planante, grosse voix masculine, clavier et passages atmosphériques... seulement voilà : tout cela est si apparemment squelettique que l'amateur de After Forever ou même Theatre of Tragedy risque fort de hurler au scandale. Le groupe utilise un vocabulaire particulièrement basique : rythmiques mid-tempo et poum-tchack, clavier limité aux nappes, riffs de base et leads légers, mélodies et harmonies justes et équilibrées, mais aussi simples et franches. Le son très plat aidant, "Neon god" a du mal à séduire lors des premières écoutes. Mais à bien y regarder, The Mansion of soul drain ne cherche pas la puissance, l'épique, le flamboyant. Gothique avant tout, il place avec minimalisme sa mélancolie, ses notes touchantes, son ambiance mystique et lente, lancinante et morne... la simplicité des mélodies au piano, du rythme et de la guitare, la fragilité technique des deux voix cumulées nous fabriquent une musique plus plaintive qu'onirique, plus mélancolique qu'imaginaire, plus proche du minimalisme que de la préciosité. Quelques reflets d'Eric Clayton, une faculté notable à oeuvrer dans le juste suffisant, "Neon god" et sa douce lueur vacillante méritent l'attention des ténébreux romantiques, à la recherche de cette trop rare alchimie entre spontanéïté, naïveté même, et tristesse embellie.
note Publiée le mercredi 20 octobre 2004
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