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Roy Nathanson / Anthony Coleman › I could've been a drum

  • 1997 • Tzadik TZ7113 • 1 CD

10 titres - 40:26 min

  • 1/ Ija Mia (2:56)
  • 2/ L'Amore (6:44)
  • 3/ Mr. Pig Gets a Balloon (2:39)
  • 4/ Rumle (3:37)
  • 5/ Devotional Song #1 (6:42)
  • 6/ (If I Were A) Drum (2:52)
  • 7/ Soprano Ballad (3:27)
  • 8/ Ija Mia 2 (3:23)
  • 9/ Ben (3:24)
  • 10/ Blues (4:42)

informations

The Studio, New York City, USA, 1996

line up

Anthony Coleman (piano, orgue, sampler), Brad Jones (basse), Marc Ribot (guitare)

chronique

  • post moderne > avant garde

Je ne crois pas que Nathanson et Coleman aient délibérement décidé de s'inscrire dans la longue tradition des duos sax/piano dont la paire Steve Lacy/Mal Waldron demeure quasi intouchable. C'est pourtant à eux qu'ils font irrémédiablement penser à l'écoute du déjà troisième fruit de leur collaboration. Pour l'occasion, le leader des Jazz Passengers et ex-Lounge Lizards, convie deux de ses associés permanents, à savoir le bassiste Brad Jones et le guitariste multi fonctions Marc Ribot, à se joindre à eux. Bon, en toute honnêteté, leur apport n'est pas fondamental au point de remettre en question leur implication dans le projet. Si le rôle de Brad Jones se limite à sa simple fonction sur le contemplatif "Ben", Ribot, lui, est mis beaucoup plus souvent à contribution, dans l'idée, juste, de parasiter la discrète alchimie de notre duo. Quelques accords peu académiques par là, quelques arpèges contrariés par ici, beaucoup, beaucoup d'effets, Ribot se fait l'écho des dissonances semées à tort et à travers par nos comparses, comme le ferait le bruit d'une mouche qui tente désespérément de s'extraire d'une toile d'araignée qu'il sait lui sera fatale. Pourtant, armés respectivement d'un sampler et d'un enregistreur, Coleman et Nathanson parviennent très bien à remplir ce rôle aussi par eux-mêmes, comme l'atteste les nombreux titres où le saxophoniste et le pianiste se retrouvent seuls, comme, par exemple, sur l'inquiétant "L'Amore". Une atmosphère générale qui, d'ailleurs, se calque sur cet aspect sans se muer en quelque chose de farouchement insupportable au point d'en devenir inécoutable. Abstrait et élégant à la fois, "I Could've Been A Drum" ne porte au final que très peu - voire pas - d'attributs de la musique juive. Cette musique introspective regorge de qualités humaines qui ne demande qu'à être révélés derrière l'hermétisme apparent d'une oeuvre bien trop pudique.

note       Publiée le vendredi 24 septembre 2004

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