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Curlew › Meet the Curlews !

11 titres - 60:08 min

  • 1/ Space Flight Cat (3:21)
  • 2/ Late December (7:07)
  • 3/ Meet the Curlews (6:51)
  • 4/ Cold Ride (5:43)
  • 5/ ARM [For Ann Rupel] (4:47)
  • 6/ Hated (4:19)
  • 7/ Sensible Shoes / Proper Fit (4:31)
  • 8/ Barn Door (5:51)
  • 9/ Lemon Bitter (6:51)
  • 10/ Late December [Reprise] (5:06)
  • 11/ Middle and Fall (5:41)

informations

The Terrarium Recording Studio, Minneapolis, USA, 2001

line up

George Cartwright (saxophones alto et ténor), Fred Chalenor (basse), Bruce Golden (batterie, percussions), Chris Parker (piano, piano électrique), Davey Williams (guitare)

chronique

  • post moderne

C’est à une refonte totale de l’univers du groupe que nous convie ce nouvel album des américains Curlew. Raison pour laquelle sans doute ils nous invitent à les rencontrer. A les re-rencontrer même. Car il s’agit plutôt d’une redécouverte. Même si mené toujours de front par l'immuable George Cartwright, seul témoin de l’histoire du groupe, Curlew, quatre ans après le fabuleux "Fabulous Drop", repart sur de nouvelles bases. Exit donc le batteur Kenny Wollensen, exit la bassiste Ann Rupel (dont le titre "Arm" lui est ici dédié), et, plus étonnant encore, exit le guitariste Chris Cochrane qui se voulait le parfait alter ego de Davey Williams. Si la section rythmique est remplacée sans apporter d’irréversibles modifications, le départ de Cochrane est compensé lui par l’apport d’une nouvelle palette sonore en la personne de Chris Parker, pianiste de son état. Curlew, qui était sans doute l’un des groupes d’avant garde américain qui tentait de s’écarter le plus de l’esthétique jazz, ne peut évidemment, ici, éviter de tomber dans ce schéma. Dominé donc par le piano, au registre parfois proche d’un Keith Jarrett ("Sensible Shoes/Proper Fit", "Late December"), voire d’un McCoy Tyner pour un jazz modal réactualisé jouant à l’équilibriste ("Cold Ride"), Cartwright trouve l’espace nécessaire pour déployer son jeu d’alto, de ténor et de soprano saxophone sur des titres à la sensibilité parfois franchement post-bop. Reconstruire le groupe après la disparition de Tom Cora ne fût pas chose aisée, c'est certain. Quand on sait d’où ils viennent, ce parti pris semble plutôt déroutant, mais force le respect par ce constant désir d’évolution. Reste à prouver, bien sûr, que cette nouvelle direction est le bon choix car, si l’album recèle, comme à son habitude, d’excellentes plages (Williams se montrant quant à lui en toute grande forme, voir son solo de guitare sur "Middle and Fall" en bout de course), l’ambiance particulière qui s’en dégage laisse à penser qu’il s’agit moins d’un travail collectif, comme ce fût le cas précédemment. L’osmose qui caractérisait le Curlew ancienne mouture était une question d’affinité. Et celle-ci nécessite du temps. Accordons-leur ce délai afin que chacun puisse trouver ses marques.

note       Publiée le jeudi 16 septembre 2004

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