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Betty Davis › They Say I'm Different

  • 2000 • Mpc ltd UFOXY3CD • 1 CD

cd • 8 titres • 33:00 min

  • 1Shoo-B-Doop and Cop Him3:57
  • 2He Was a Big Freak4:07
  • 3Your Mama Wants Ya Back3:27
  • 4Don't Call Her No Tramp4:06
  • 5Git in There4:46
  • 6They Say I'm Different4:14
  • 770's Blues5:01
  • 8Special People3:22

informations

The Record Plant, Sausalito, USA, 1974

line up

Betty Davis (chant), Buddy Miles (guitare), Victor Pantoja (percussions, congas), Errol Bennett (percussions), Debbie Burrell (choeurs), Elaine Clark (choeurs), Michael Clarke (batterie), Cordell Dudley (guitare, voix), Pete Escovedo (timbales) , Jimmy Godwin (guitare), Larry Johnson (basse), Mary Jones (choeurs), Hershall Kennedy (orgue, trompette, piano électrique), clavinet), Fred Mills (claviers, choeurs), Carlos Morales (guitare, voix), Nicky Neal (batterie, choeurs), Trudy Perkins (choeurs), Merl Saunders (piano électrique), James Allen Smith (claviers), Ted Sparks (batterie), Willy Sparks (batterie, choeurs), Tony Vaughn (piano, voix, claviers)

chronique

  • funk-rock

Les secrets bien gardés, en terme de musique s'entend, n'ont pas de raison d'être. Sauf si on est un enfoiré d'égoïste et qu'on veut tout garder pour soi. A qui serait-il venu à l'esprit de partager Betty Davis, si ce n'est Betty elle-même, la grande prêtresse de la partouze funkadelique ? Ok, je le concède ; la rareté de la chose lui confère une aura particulière, lui donne du crédit, le goût de la surprise et de la découverte. Dans ce contexte évidemment, ça devient difficile de faire la fine bouche. Pourtant, je dois être tout à fait honnête avec vous en soulignant à quel point "They Say I'm Different" me semble un cran en dessous de son premier disque éponyme, et encore plus de son troisième, aussi le plus connu (toute proportion gardée). Le rendement est pourtant le même. L'implication toujours aussi totale dans cet assaut de funk échevelé. C'est juste que le disque me semble moins inspiré, moins immédiat, moins séducteur. Il y a bien sûr encore quelques solides pièces, de tout premier ordre ("He was a Big Freak", "Don't Call Her No Tramp"), avec encore d'autres invités de marque (cette fois, Buddy Miles s'improvisant guitariste sur "Shoo-B-Doop and Cop Him"), mais l'ensemble sonne tout de même nettement plus pondéré. Cela n'enlève rien à la qualité même de la musique de Betty, puisque ce sont ses propres compositions, mais cette succession de titres plus midtempo ("Your Mama Wants Ya Back", "Git in There" et la plage titre) ne sont pas à même de répondre aux canons des critères gutsiens. Un bon album néanmoins, mais moins chargé en émotion forte et en adrénaline... quand il ne s'agit pas tout simplement de testostérone...

note       Publiée le jeudi 12 août 2004

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vigilante Envoyez un message privé àvigilante

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

D'accord avec la chro : il me fout moins la fièvre que le précédent... mais cette livraison 1974 n'en est pas moins chaudement recommandable ! A propos de secrets bien gardés, j'ai une théorie très simple : quand l'artiste concerné, une fois les heures de gloire passées, ne fait plus rien pour faire connaître sa musique, et que ni sa maison de disque, ni personne d'autre dans son entourage ne prend le relais, cela finit par tomber, à une vitesse plus ou moins rapide, dans l'oubli... point de garde et point de secret dans toute cette histoire.

Note donnée au disque :       
salida Envoyez un message privé àsalida

Je connais moins les 2 autres albums, je ne les comparerai donc pas. Mais celui-ci, quelle force ! Tout simplement le versant funk de captain beefheart. C'est dire...

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Oh mais non mais non, il me semble encore plus brut de décoffrage que son prédécesseur. A peine moins sexe, mais plus rapeux, plus abrasif. A sec quoi. Ca culmine avec Get In There, qui éclabousse tout le monde.