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Brian Eno › Here Come the Warm Jets

cd • 10 titres • 41:40 min

  • 1Needles in the Camel's Eye3:11
  • 2The Paw Paw Negro Blowtorch3:04
  • 3Baby's on Fire5:19
  • 4Cindy Tells Me3:25
  • 5Driving Me Backwards5:12
  • 6On Some Faraway Beach4:36
  • 7Blank Frank3:37
  • 8Dead Finks Don't Talk4:19
  • 9Some of Them Are Old5:11
  • 10Here Come the Warm Jets4:04

informations

Majestic Studios, Londres, Angleterre, septembre 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Brian Eno (synthétiseur, guitare, claviers, chant), Robert Fripp (guitare), Simon King (percussions), Bill MacCormick (basse), Andrew Mackay (claviers, saxophone), Phil Manzanera (guitare), Paul Rudolph (basse, guitare), Marty Simon (percussions), Chris Spedding (guitare), Chris Thomas (basse), Paul Thompson (percussions), John Wetton (basse), Busta Cherry Jones (basse), Nick Judd (clavier), Nick Kool and the Koolaids (clavier), Sweetfeed (choeurs), Lloyd Watson (slide guitar)

chronique

Paru il y a quelques mois dans la première moitié de 2004 chez Astralwerks en Europe, j'attendais de recevoir mes copies cartonnées en provenance du Japon pour me coller à la rédaction de toutes nouvelles chroniques au sujet des ressorties remastérisées des quatre premiers Brian Eno. En 1973, sans accomplir quoi que ce soit de fondamentalement marquant, Eno se fait pourtant déjà remarquer dans un groupe hypermédiatisé et qui débute alors, Roxy Music, perdu quelque part au milieu de ses froufrous multicouleurs et d'un maquillage outrancier. Commis clavier, le rapport qu'entretient Eno avec la musique va pourtant bien au-delà d'un simple travail d'écriture. On voit difficilement l'anglais oblique se faire de vieux os au sein de cette formation, aussi la quitte-t-il après deux albums. L'année qui suit, en 1974 donc, Brian Eno va publier à neuf mois d'intervalles deux disques qui portent pourtant en eux l'empreinte tenace du rock décadent de Roxy Music. Ce sera "Taking Tiger Mountain" en novembre et ce "Here Come The Warm Jets" que nous allons passer à la loupe, en février. Et si la filiation avec le groupe de Bryan Ferry est si forte, il n'y a pas de quoi s'en étonner ; mis à part ce dernier, le groupe est là, quasi au complet. Mais parmi les invités, on retrouve des noms plus aguicheurs comme ceux de Chris Spedding (Nucleus), Bill MacCormick (Matching Mole), John Wetton et Robert Fripp (King Crimson). Et comme par hasard, les morceaux aux inclinaisons les plus obscures et expérimentales sont ceux où Fripp laisse parler sa six cordes. C'est pourtant bien au flair et à tout le talent d'Eno qu'il faut rendre hommage ici car, plus qu'un musicien, l'homme se révèle avant tout comme un excellent gestionnaire en ressources humaines ; il sent, à défaut de savoir, dans les mains de quel musicien, son outil de travail, la musique qu'il a dans la tête pourra être mise le mieux en valeur. Oscillant entre ambiances à la Bowie période "Ziggy Stardust" et une vision iconoclaste de ce qu'aurait pu devenir le Velvet Underground, "Here Come The Warm Jets" est partagé entre des facettes surprenantes (autant de trouvailles musicales insérées dans chacun des titres de l'album), et d'autres beaucoup plus mitigés. L'album recèle cependant une réelle personnalité mais reste encore trop tributaire d'un esthétisme de pacotille dont l'anglais va, c'est heureux, se défaire peu à peu.

note       Publiée le jeudi 12 août 2004

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Note moyenne        18 votes

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Cera Envoyez un message privé àCera

clair qu'on trouve de tout chez Eno. On devine bien qu'il a influencé directement (contribué) ou indirectement a un paquet de truc cool. CElui ci est une petite pépite, mais son sommet pop arrivera un peu plus tard (before and after science).

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Comme le suivant, c’est « déjà » un pur chef d’œuvre. « Some of Them… » transporte encore des traces Beatles-esque. Sinon, toute la pop mod-psyché est projetée dans son univers. « The Paw Paw, c’est annonciateur des TH (ce qui est toujours une évidence avec Eno mais il est si tôt là). Tout est en avance, sur ce disque. Il y a le Bowie de Berlin, par moments aussi. Il y a du Eno avant Eno. Il y en a trop. Et c’est très bien comme ça.

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Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

Hahahaha Blank Frank qui vient tout décimer en plein milieu de disque ! Quel dawa cet album c'est énorme ! Je regrette vraiment de pas avoir plus écouté toute cette période Eno pop c'est incroyable.

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SEN Envoyez un message privé àSEN

on trouve des reprises de ouf de "Driving Me Backwards", comme celle de "Velvet Condom" par exemple ! Et celle de "Thrid Uncle" par "Memory Keepers" et très sympa aussi ^^ Sinon je suis d'accord, cet album est clairement totalement incontournable !

Message édité le 05-08-2022 à 18:32 par SEN

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
avatar

Bah au pire ça me prendra un jour ou l'autre (ou toi ou Dariev oui, ou Raven, va savoir...). Entre temps on a le droit de l'écouter pour savoir si on est raccord ou pas avec celle de Proggy !

Message édité le 05-08-2022 à 12:11 par dioneo

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