Compilations - Divers › The grim compilation (vol X)

Chronique (qui ne sert à rien) d'une compilation qui (ne) sert (à rien sauf) à promouvoir les dernières signatures (qui ne servent à rien) du label Slovaque MAP (qui ne sert à rien et) qui a désormais fait son petit bout de chemin... Oui je sais, j'ai l'air méchant comme çà, mais il faut bien avouer que dans la catégorie sorties inutiles qui encombrent les bacs et productions allant du médiocre au mouais-bof, MAP n'est certainement pas le dernier de la liste... Bref, on retrouve sur cette compile un titre pour chacun de ces fameux groupes qui n'ont rien à voir entre eux (à part le fait d'être mauvais), ce qui promet évidemment un manque de cohérence certain... mais là n'est pas la question puisque ce n'est de toute façon pas le but de cette compile (comment j'y vais avec la stupidité gratuite). Pas grand chose à retenir en tout cas... Du dark viking chiant de Manatark en passant par le thrash moderno-kitsch aux claviers de Luen-Ta, le thrash / death At The Gates-ien poussif et sans le moindre intêret de Casketgarden, le thrash tabassant téléphoné de Demolition, le black sympho épique de Obscurity mille fois entendu, le heavy death sympho de mauvais goût avec ses vocaux féminins de Galadriel (mais qui passe en fait très bien si on le prend au 2nd degré), l'avantgarde progressisante grotesque de Ellipsis, le metal moule-bite LOTR-ien de Edge of thorns dont je n'ai de toute façon pas à faire l'apologie sur un site comme GOD, le metal moderne gonflant à souhait de Insane, le black sympho faux de Majesty of Silence, le gros death ultra carré "débranchez les bordel !" de Benighted, le black death "à fond à fond à fond !" de Exhumed Day, le black ultra sympho spatial de Destinity dans son genre "tiens je me ferais bien des pâtes quand le disque sera fini", le metal extrême (comprenez black et death) chiant du groupe dont j'ai bien trop la flemme d'écrire le nom de peur de l'écorcher (Ank machin truc là), du black thrashisant (et inversement) de Weltbrand sans grand interêt, le black épique de Schwarze Stille aux vocaux Donald Duck-ien... Étant de nature consciencieuse je réserverai tout de même un accueil légèrement plus chaleureux au metal "Beauty and the Beast" de Leiden qui ne s'en sort pas trop mal, à l'atmosphérique de Morgain (je remarque d'ailleurs avec amusement la chronique lapidaire de leur album quelque part dans ces pages... comme quoi !), ou encore au metal fichtrement intéressant de Human, même si encore un peu fouilli... Et voilà le tableau... Bon on va être gentil, on va faire comme si j'étais pas le chroniqueur approprié...