Dreamaker › Human device

Dreamaker, inconnu au bataillon, nous vient d'Espagne et joue du heavy metal ! Ici, l'intérêt principal vient du fait que le groupe essaye de trouver sa propre voie. Déjà, il s'agit d'une formation dont le chant est assuré par une jolie demoiselle et pour une fois, ce chant féminin est bien puissant et par moments, son timbre se rapproche de celui de certains collègues masculins. Musicalement, la base est délibérément heavy avec queqlues pointes de power metal, donc bien puissant avec une batterie bien... puissante (!) et présente. L'originalité, en plus du fait d'avoir une bonne chanteuse, vient aussi d'une utilisation des claviers assez variée donnant quelques fois des pointes d'ambiances futuristes. On peut aussi noter la présence du bassiste d'Impaled Nazarene, Ark v 666, au chant sur un titre, mais ses vocaux gutturaux sont à mon avis déplacés et ne passent pas trop. Niveaux compos, ça se tient, mais on est quand même loin de l'extase. Il y a tout de même de bons moments ici. Un premier album honnête qui montre une formation voulant donner un peu d'air à un style qui en manque cruellement ces temps-ci.