Knut › Bastardizer

Aaah… voilà le premier album où Knut devient vraiment intéressant ! On retrouve les riffs répétitifs, la bass vrombissante et la voix gutturale, mais cette fois-ci, avec la touche d'inspiration qui manquait au précédent album ! À vrai dire, on touche au sludge, même si le côté hardcore domine. Les titres ne comportent plus de longueurs inutiles, les riffs sont bien meilleurs, les compositions plus complexes et la production très bonne. On s'immerge facilement dans les ambiances marécageuses et désespérément gluantes de ce Bastardizer. Des titres comme Descent laissent entrevoir plus clairement l'avenir musical du groupe ; mais qui aurait pu le deviner à l'époque, pas moi en tout cas. Et que dire du dernier titre, absolument interminable, mais tellement bon. Même si le meilleur reste à venir, cet album mérite amplement le détour, d'autant plus que tous les morceaux sont de qualité équivalente, à savoir, très bonne. À noter qu'avec ce disque, Knut est le premier groupe européen à être signé sur Hydrahead records et que l'artwork de la pochette a été réalisée par Jake Bannon de Converge. Une galette que je ne peux que vous conseiller.