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Tonton Macoute › S/t

  • 1971 • Neon NE5 • 1 LP 33 tours

7 titres - 44:45 min

  • 1/ Just Like Stone (6:34)
  • 2/ Don't Make Me Cry (8:50)
  • 3/ Flying South in Winter (6:29)
  • 4/ Dreams (4:01)
  • 5/ You Make My Jelly Roll (8:01)
  • 6/ Natural High Part 1 (6:58)
  • 7/ Natural High Part 2 (3:52)

informations

Advision Studios, Angleterre, 1971

line up

Chris Gavin (basse, guitare), Dave Knowles (saxophones alto et ténor, clarinette, flûte, chant), Paul French (orgue, piano électrique, vibraphone, chant), Nigel Reveler (batterie, percussions)

chronique

Rien de barbare, rien de sanguinaire dans les compositions de cet épisodique Tonton Macoute. Un groupe qui est reparti comme il est venu ; comme une flêche, laissant derrière lui ce disque, témoin de leur rapide évolution en un temps record. Un disque de plus sur le compte de ce progressif naissant qui s'essaye à toutes choses, et dont la direction générale et définitive qu'on lui connaît aujourd'hui n'est dûe qu'au succès rencontré par une poignée de formations parmi un millier d'autres, instaurant un genre à part entière que beaucoup vont s'employer à répéter jusqu'à l'écoeurement. Pour Tonton Macoute, cela démarre plutôt assez mal avec "Just Like Stone", un format chanson sans la moindre once d'originalité. Oui, si ce n'est que le groupe a délibérement décidé de ne pas se laisser vampiriser par l'omniprésence d'une guitare (exception faite sur "Dreams", acoustique malgré tout). Guidé en effet par des filets de flûte et des notes de piano, le morceau, comme le disque d'ailleurs, donnent assez vite l'impression de se dérouler dans une absolue tranquilité. Heureusement pour nous, le groupe se réveille sur les deux titres suivants, non pas qu'ils aient décider de mettre le volume, mais tout simplement en montrant clairement aux travers de leurs compositions la richesse de leurs harmonies et des textures usitées, peut-être pas perceptibles au premier contact mais révélées avec brio par des parties de saxophones qui n'auraient aucune raison d'être boudées par les fanatiques de Soft Machine. Convenable, et là encore susceptible de plaire à tout amateur de progressif de la première heure, celui des premiers balbutiements en terre d'Albion (on songe à Spring, voire Cressida), il faut malgré tout reconnaître que mis à part les deux titres précités, "Don't Make Me Cry" et "Flying South in Winter", agréables mais loin d'être déterminants, il n'y a pas grand chose ici qui pourrait motiver toute écoute supplémentaire. Même la suite en deux parties, "Natural High", ne provoque pas grand chose, si ce n'est un bâillement que l'on aimerait camoufler. Avec une sérieuse dose de bonne volonté, on ne pourra accorder à Tonton Macoute qu'un timide rôle de figuration.

note       Publiée le dimanche 23 mai 2004

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    sykes-shenker Envoyez un message privé àsykes-shenker
    Je suis loin d'être d'accord avec la chronique! je trouve cet album absolument somptueux avec de superbes envolées instrumentales! je lui met bien volontier 6/6 et est pour moi un des grands albums oubliés des seventies!