Vous êtes ici › Les groupes / artistesDDjamra › Transplantation

Djamra › Transplantation

11 titres - 61:15 min

  • 1/ Time Flies Like an Arrow [2 hones version] (4:19)
  • 2/ Channeling (0:41)
  • 3/ Assassin in Sin (4:24)
  • 4/ Neo Skin (4:11)
  • 5/ Mood (5:51)
  • 6/ Nest (6:44)
  • 7/ Time Flies Like an Arrow [3 hones version] (5:00)
  • 8/ Hz (6:00)
  • 9/ Pliable Clockwork (2:08)
  • 10/ The Care (6:20)
  • 11/ To India (15:43)

informations

Ataru Studio et Zenshin Studio, Tokyo, Japon, 2003

line up

Masaharu Nakakita (basse), Shinji Kitamura (saxophone alto), Dai Akahani (trompette), Akihiro Emomoto (batterie), Yuzi Hazima (guitare), Pinta (claviers), Akifumi Minamimoto (saxophone alto)

chronique

  • post moderne

Autre formation nippone, autre univers. Cette fois bien implantée dans le jazz. Le choix d'instrumentation de Djamra est pourtant aussi inattendu que remarquable. Remarquable pour ce qui en est fait, je veux dire. En quartette, le groupe n'a que pour voix un saxophone alto et une trompette, bataillant ferme avec une section rythmique tenue à la baguette, non pas par le batteur, mais bien par le bassiste, Masaharu Nakakita. Un technicien hors pair, au son chaud et rond, et qui, entre deux slaps, dirige tout le groupe, même dans ses moments de purs délires les plus écrits. Son approche presque fusion funk imprègne de son tempo entêtant tous les morceaux du présent disque, poussant bien malgré lui l'auditeur à marteler le sol de son pied suite à l'appel irrésistible du rythme. Toutefois, le rôle prédominant de la basse ne l'empêche pas de varier les plaisirs pour parfois privilégier plutôt une approche plus texturale, comme sur l'inquiétant "Neo Skin". Si Djamra reçoit le concours de quelques musiciens extérieurs pour étoffer sa palette sonore (clavier et guitare principalement), cela ne se fait jamais au détriment de l'atmosphère générale de l'album ; bien au contraire, ils se fondent dans le décor pour l'enrichir de quelques nuances supplémentaires. Bien qu'ils ne soient que deux, les souffleurs attitrés donnent l'impression de s'époumoner pour dix. En dépit d'un "To India" en clôture, bien trippant, et malgré le fait qu'il soit distribué par Musea, ce premier album de Djamra aura bien du mal à convaincre les amateurs de musique progressive stricto sensu, mais trouvera assurément des oreilles accueillantes auprès de ceux qui se ne cessent de se délecter des errances jazzistiquement allumées de Pigpen, des défunts X-Legged Sally ou encore du Curlew de George Cartwright. En tout bien tout honneur, je confesserais que ce "Transplantation" n'a en effet rien de vraiment sombre. Mais son approche radicale par bien des aspects est un élément suffisamment prépondérant que pour revendiquer une approche expérimentale.

note       Publiée le samedi 17 avril 2004

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Transplantation" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Transplantation".

    notes

    Note moyenne        2 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Transplantation".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Transplantation".