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Stripsearch › S/t

9 titres - 48:06 min

  • 1/ The Baby Faced Assassin (9:54)
  • 2/ El Terrible (2:58)
  • 3/ The Razor (3:04)
  • 4/ Orange Fragile (7:16)
  • 5/ The Real Deal (1:02)
  • 6/ Hands of Stone (4:54)
  • 7/ The Mongoose (5:28)
  • 8/ The Motor City Cobra (6:48)
  • 9/ The Return of the Baby Faced Assassin (6:42)

informations

Cello Studios, Los Angeles, USA, 2003

line up

Josh Freese (batterie), Mike Elizondo (basse), Michael Ward (guitare), Jason Freese (saxophone)

chronique

  • avant garde > free rock experimental

Spécialiste de la cause métal progressive, le label Magna Carta tente depuis un petit temps de trouver de nouvelles portes de sortie depuis qu'ils se sont rendus compte, certes un peu tard, que le genre tourne en rond et qu'il est en pleine perte de vitesse auprès des amateurs. Un réel manque à gagner donc, seul véritable argument de poids pour toute entreprise qui se respecte. Depuis Liquid Tension Experiment, un produit bâtard de l'école Dream Theater avec la participation active du Crimsonesque Tony Levin, beaucoup d'autres entités sous forme de super groupe ont vu le jour, généralement décliné en trio, comme ce fût le cas avec le projet Bozzio Levin Stevens ou encore Attention Deficit (avec l'ex-Primus Tim Alexander). Stripsearch fait partie de cette catégorie mais, pour l'heure, demeure néanmoins l'expérience la plus atypique à être sortie de l'écurie. Pas de grands noms de la scène métal à pointer du doigt. En fait, excepté Josh Freese (A Perfect Circle), Stripsearch s'articule autour de Michael Ward, guitariste attitré des Wallflowers (autant dire qu'on est loin de John Petrucci) et Mike Elizondo à la basse qui n'a comme seul pédigrée que sa participation à des albums de l'artiste rap américain Xzibit ! Stripsearch ne se complait donc pas dans des exercices stériles de démonstrations techniques par l'entremise d'éjaculations précoces incontrôlées faites de notes absconses. Stripsearch explore et, chose peu commune, finit même parfois par trouver. C'est moins verbeux et élitiste qu'Attention Deficit, l'aspect technique étant ici nettement moins dominant, privilégieant la recherche de textures et d'ambiances. Le renfort de Jason Freese au saxophone, pas spécialement convainquant faut-il l'avouer, permet toutefois à l'ensemble de se parer de couleurs inhabituelles. La basse bourdonne, la guitare est plutôt noise et susurre des choses qu'une batterie frénétique fait voler en éclats. Le premier (et unique ?) album de Stripsearch est un énorme beuf. Et il s'y passe plein de choses vraiment intéressantes.

note       Publiée le lundi 12 avril 2004

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    Motaburn Envoyez un message privé àMotaburn
    j'aimerais vraiment rejoindre ces nouveaux horizons que tu tente de nous faire découvrir, Proggy; mais serait-ce possible de nous faire partager quelques (ne serait-ce qu'un seul) MP3 ?