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Sun Ra › Space Is the Place

cd • 5 titres • 42:56 min

  • 1Space is the Place21:14
  • 2Images6:15
  • 3Discipline 334:50
  • 4Sea of Sounds7:42
  • 5Rocket Number Nine2:50

informations

Streeterville Recording Studio, Chicago, USA, 19 octobre 1972

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Marshall Allen (saxophone alto, flûte), Cheryl Banks (chant), Russell Branch (conga, percussion), Danny Davis (saxophone alto, flûte), Akh Tal Ebah (trompette, voix), John Gilmore (saxophone ténor, batterie, voix), Judith Holton (chant), Lex Humphries (percussion), Lamont McLamb (trompette, percussion), Stanley Morgan (conga, percussion), Larry Northington (saxophone alto), Eloe Omoe (clarinette), Pat Patrick (saxophone baryton, contrebasse), Harry Richards (batterie), Sun Ra (piano, orgue spatial, moog, voix), June Tyson (chant), Robert Underwood (batterie), Alzo Wright (batterie), Ruth Wright (chant)

chronique

  • free jazz > kozmigroov'

De par ses titres aux connotations souvent similaires et une discographie touffue au point que certains titres se sont vus réédités sous des labels, des noms et des pochettes différentes, Sun Ra entretient la confusion, au-delà même de sa musique. Parmi les importants travaux entrepris par le grand gourou, il y a son film, hélas jamais diffusé. Son titre est sans appel : "Space is the Place". Sa bande sonore existe, rééditée par Evidence en 1993. Mais désolé ; ce ne sera pas ce disque qui fera l'objet de cette chronique, mais bien un autre, portant toutefois le même titre... Par un jeu de poupée russe effrayant, cet album, au départ publié sur le label Blue Thumb, a fait l’objet d’une réédition cd sur Impulse! vers 1998. Aussi est-il possible aujourd’hui pour le plus grand nombre d’écouter ces cinq titres, peut-être pas les plus aventureux de sa carrière, mais en tout cas résumant chacun parfaitement certains aspects essentiels de son mode d’écriture, et peut-être aussi une introduction idéale, un passeport, validé en bonne et due forme, qui incitera à de nouveaux voyages. Tout commence logiquement par la plage titre, un long exposé de plus de vingt minutes, sans doute un des morceaux les plus connus de Sun Ra (si jamais une telle probabilité existe), où, sur une trame toute emplie d’une tradition gospel, l’ensemble fait exploser les structures dans un festival de percussions et de cuivres. Cet hymne célèbre contient tous les éléments qui font la magie de sa musique. La deuxième face pourrait paraître moins ambitieuse avec ses quatre petits titres, mais là encore, chacun explorent à sa façon les inclinaisons du grand manitou ; on retiendra tout particulièrement le swinguant et presque standardisable "Images", l’oriental "Discipline 33" et surtout l’explosif "Sea of Sound", décidemment bien allumé. C’est toujours délicat de se prononcer de manière définitive, mais dans la forêt de ses disques, "Space is the Place" pourrait bien s’apparenter au préambule idéal, d’autant qu’il est, lui au moins, largement distribué.

note       Publiée le vendredi 19 mars 2004

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Note moyenne        6 votes

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nicola Envoyez un message privé ànicola  nicola est en ligne !

Nom de d’là, on dirait Christian Vander noir. Avec une araignée à la place de la boule, on n’y verrait que du feu.

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Le film est plutôt cool... A partir du moment où tu acceptes justement que le mec et son orchestre sont dans un certain "délire" - avec la part de grotesque que ça peut impliquer quand l'imaginaire passe en images "fixées", qui plus est avec des moyens techniques/financiers limités. Et je reste persuadé qu'il y a une grosse part d'humour VOLONTAIRE dedans, aussi - dans côté "blaxploitation poussé jusqu'à l'absurde", même si certains autres trucs sont sans doute pas super maîtrisés. (La scène - qui suit directement celle d'ouverture si je ne me trompe pas - du concert dans le tripot, avec l'affrontement avec le méchant (et quel méchant) et la boîte qui s'écroule sous la puissance cosico-sismique de la musique du Sunny... Je reste à peu près persuadé que c'est ÉCRIT pour être - entre autres - drôle ! (Idem - et avec la même nuance de "mais bon, ils avaient sans doute pas ungros budget" pour la partie "SF avec costumes pétés"... J'aime bien le personnage avec un "visage mirroir" par exemple. Totalement brcolé mais je trouve que ça prend).

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Je n'ai jamais vu le film......jamais osé, à vrai dire, sans doute de peur de ne pas être à la hauteur du délire. L'enregistrement de la BO date d'avant l'enregistrement de l'album du même nom mais est de la même époque de l'Arkestra, je crois. La bande originale faisait un peu "vignettes" de mémoire, quasiment un effet de compilation alors que l'album se prend comme une oeuvre à part entière, parmi les plus abordables de cette période de l'ensemble.

Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

à ma grande honte je ne sais pas; par contre rassures-toi, il est pas compliqué à choper en CD. C'est même bizarre d'avoir fait la confusion dans ce sens-ci.

Note donnée au disque :       
Richter Envoyez un message privé àRichter

Je voulais chopper cet album, j'ai choppé la bo du film Space is the place. Bo qui se termine par le morceau Space is the space mais en version 4'23 au lieu des 21'14. Bon sinon y a d'autres liens entre les deux ou pas du tout ?