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Renz › Wowox

  • 2002 • Vergo VER002 • 1 CD digipack

16 titres - 55:44 min

  • 1/ In the Turn (0:55) - 2/ The Arrival (4:25) - 3/ The Switch (2:43) - 4/ The Fourth Call (6:20) - 5/ Blut in Meinem Auge (4:05) - 6/ Before It (2:29) - 7/ The Fog (4:56) - 8/ Dusk Last Moment (3:04) - 9/ Insectus (4:23) - 10/ The Stairs (3:08) - 11/ Wowox Rise (3:40) - 12/ Phone Call Banjo (1:33) - 13/ My Own Monster (4:27) - 14/ Haze of Kenectug Broz (0:51) - 15/ The Same Old End (2:52) - 16/ Home (5:53)

informations

The Attic, The Glasshouse, The Cover Room, France, 2002

line up

Renz (chant, guitares), T. (batterie, percussions), Spide (harmonium), Valérie (voix), Isabelle (voix), Anne (voix)

chronique

Renz, l'auteur de ce disque, nous explique que Wowox est le nom qu'il donnait à ces créatures de la nuit qui hantaient sa petite enfance. Et de fait, cette suite de seize titres n'est, à quelques exceptions près, que le récit et la mise en musique d'évènements atroces aussi bien fantasques que réels. A ranger dans cette catégorie post rock qui ne cesse de s'auto alimenter, Renz a vraissemblablement digéré les mises en abîme opérée par les gars du label Constellation. Preuve en est le soin apporté à l'emballage et au copieux livret illustrée de photos noir et blanc qui n'évoquent que solitude et désolation. L'enregistrement lo-fi alimente l'austerité apparente de la musique qui, de par son dépouillement extrême, va pouvoir mettre en avant ces éléments perturbateurs que d'habitude personne n'écoute, autant de nuisances sonores qui, à défaut de couleur, vont apporter la noirceur dans laquelle "Wowox" se complait volontiers. Les ambiances sont souvent malades, voire malsaines, et font preuve d'une grande richesse en dépit de la pauvreté des instruments et le manque évident de moyen. Articulé presqu'essentiellement autour d'une guitare, entre saturation et voluptueuse caresse, une batterie sensible aux va et vient des balais, et la voix de Renz, déchirée et qui se situe quelque part entre les démences héroïnomanes d'un John Frusciante et les jeux puérils de David Bartholomé (Sharko), les paysages hantés de Wowox jouissent aussi parfois de l'apport d'un timide harmonium, juste échappé d'un cauchemar de Tom Waits, sur de macabres ballades à l'insondable tristesse que ne renieraient pas Nick Cave. Après Bashung et son dernier disque, voilà, si l'on en avait encore besoin, une preuve tangible de plus qu'il y a des coins en Alsace qui ont vraiment de quoi vous foutre les boules.

note       Publiée le dimanche 7 mars 2004

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