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Suffocation › Effigy of the forgotten

0 titres - 37:35 min

  • 1/ Liege of inveracity
  • 2/ Effigy of the forgotten
  • 3/ Infecting the crypts
  • 4/ Seeds of the suffering
  • 5/ Habitual infamy
  • 6/ Reincremation
  • 7/ Mass obliteration
  • 8/ Involuntary slaughter
  • 9/ Jesus wept

informations

Morrisound studios, Tampa, Floride, par Scott Burns.

line up

Josh Barohn (basse), Doug Cerrito (guitare), Terrance Hobbs (guitare), Frank Mullen (chant), Mike Smith (batterie)

chronique

Que la brute qui sommeille en vous s'arrête sur cette chronique ! Ce "Effigy of the forgotten" est fait pour vous ! Premier album des fondateurs du mouvement dit "brutal death" et qui donne encore lieu à de nombreux clones (tous plus insignifiants les uns que les autres d'ailleurs), Suffocation sort ainsi ce qui demeure LA référence du style. Rares sont ceux qui ne connaissent pas cet album, mais pour les incultes (quel dévouement !) qui ne connaissent pas encore ce disque, laissez moi en faire une brève description. Suffocation pousse ici le bouchon de la violence un peu plus loin encore que ne l'ont fait les groupes européens de l'époque (Entombed, Grave, Dismember...) ou américains (Death...). Le blast typé "marteau piqueur" prend une place de choix, notamment grâce au jeu terriblement carré de Mike Smith (un des plus grands batteurs de death metal à mon sens), les riffs deviennent également plus rythmiques et possèdent surtout cette constance dans leur excellence et leur technique. Un nouveau mouvement était né. Un mouvement où l'intensité ne devait jamais retomber, où la mélodie n'avait pas de place, où le chant devenait une arme rythmique supplémentaire (Frank Mullen a une gorge putréfiée !), bref une boucherie hyper violente. Et c'est bien ce qu'on retient de l'écoute de ce "Effigy of the forgotten" : une intensité qui ne baisse jamais. Les titre se suivent, se ressemblent mais accrochent tellement par leurs riffs, changements de rythmes incessants et innovateurs (raah mais écoutez "Habitual infamy" !) que l'on ne peut que succomber. Une pierre angulaire majeure du death metal américain, un pilier même au vu des nombreux combos qui s'en inspirent. Bref, un cd indispensable pour tout fan d'extrême, la continuation de l'ultime "Human waste", le death metal à son apogée !

note       Publiée le dimanche 16 novembre 2003

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Note moyenne        32 votes

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commentaires

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Fryer Envoyez un message privé àFryer

Lui aurait bien besoin de son remaster...

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Il aurait pu être aussi bon que son prédécesseur, si ce n'est meilleur, n'était cette prod' de cellule capitonnée. Suffocation et étouffement, ça fait beaucoup d'un coup. Beaucoup de prod' death de l'époque ont mal vieilli mais gardent un certain charme, un son bien typique. Pas là. Il colle des tartes dans la gueule avec des moufles doublées de ouate.

Note donnée au disque :       
Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Des fois, le death metal, c'est indispensable.

The Gloth Envoyez un message privé àThe Gloth

Marrant que tu compares avec "Tomb of the Mutilated", c'est vrai que dans un style proche il passe beaucoup mieux. Mais par contre, de CC je préfère nettement le premier "Eaten back to life" qui, pour le coup, est très différent.

Int Envoyez un message privé àInt

La première fois que j'ai écouté j'ai pris une grosse grosse claque, principalement grâce au son lourd et étouffé ; "l'essence de Brutal Death", m'étais-je dit avec bonheur. Puis aux réécoutes, je sais pas, j'ai perdu l'enthousiasme. Moins aéré et néanmoins sec et brutal qu'un Tomb Of The Mutilated (même si c'est le seul bon CC), moins furieux qu'un Nile, moins "pavé massif qui te passe dessus" qu'un Immolation, 'fin bref...

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