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Rob Zombie › The sinister urge

  • 2001 • Geffen 493 147-2 • 1 CD

11 titres - 39:40 min

  • 1/ Sinners inc.
  • 2/ Demon speeding
  • 3/ Dead girl superstar
  • 4/ Never gonna stop (the red, red kroovy)
  • 5/ Iron head
  • 6/ (go to) California
  • 7/ Feel so numb
  • 8/ Transylvanian transmission pt.1
  • 9/ Bring her down (to crippletown)
  • 10/ Scum of the earth
  • 11/ House of 1000 corpses

informations

Mixé par Scott humphrey et Frank Gryner ; ingénieur Frank Gryner ; Enregistré à The Chop Shop, Hollywood, Califronie. Produit par Scott Humphrey et Rob Zombie.

line up

Rob 'Blasko' Nicholson (basse), Zombie (voix) ; Riggs (guitare) ; Tempesta (baterie)

Musiciens additionnels : Josh Freese (batterie), Emm Gryner (chant), Kerry King (guitares), Danny Lohner (guitares), Ozzy Osbourne (chant 5), guitares additionnelles : Frank Gryner, Phil X, Scott Humphrey ; batterie additionnelle : Tommy Lee, Gary Novak ; Basse additionnelle : Chris Channey ; Voix féminines : Evelyne Rennu ; Cuivres : Jerry Hey, Gary Grant, Daniel Wiggins, Bill Reichenbach

chronique

  • horrific electro metal

On prend les mêmes et on recommence… et on fait mieux. «The sinister Urge» est la suite strictement logique de «Helbilly Deluxe», en évitant les pièges. En descendant d’un cran la surenchère de p’tits sons électroniques au profit des cordes, claviers et guitares leads, Zombie et Humphrey transforment l’essai. Les riffs sont plus travaillés tout en restant dans cette forme basique et efficace qui fait le punch du vieux Rob, le clavier installe des thèmes mélodiques composés tout autant que des accompagnements de type texture, les rythmiques suivent plus lourdement le déroulement des couplets et les refrains sont plus typés : en bref, «The Sinister Urge» se révèle plus varié, plus fini, plus profond que son prédécesseur, tout en assumant haut et fort son aspect résolument délirant. Ozzy pousse la chansonnette, Kerry King nous fout un peu de technique et de leads dans tout ça. Chaque composition trouve sa particularité, lente, rapide, atmosphérique, défoulatoire… jusqu’à «House of 1000 corpses» qui clôt l’album entre rock, rires et cris de femmes, lenteurs inquiétantes et procession… le tout vertébré par un piano hanté aux craquements de manoir. Débarrassé de son appétit d’apprenti sorcier Rob Zombie semble avoir prit la peine de travailler plus avant la musicalité et d’assurer à ses pièces une base de guitares, de mélodies, de manteaux de cordes et de piano bien solide avant d’y ajouter sa malice synthétique. La conséquence en est naturellement des ambiances plus tenaces, plus fines, plus insidieuses que sur le plus superficiel «Hellbilly». Un album plus lent peut-être, moins agressif, mais certainement plus sombre. «Bring her down», pour ne citer qu’elle, doit beaucoup à cette nouvelle tendance horrifico-violonesque de papy Rob… avant que les premières secondes de «Scum… » ne nous ramènent dans la transe furieuse metallo-rock nerveuse qui fait tant triquer notre Zombie. Pas de génie, ça c’est clair, mais entre délire, rock, metal, musique de film et mauvais esprit, «The Sinister Urge» est une vraie réussite, originale et jouissive.

note       Publiée le samedi 1 novembre 2003

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notes

Note moyenne        7 votes

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commentaires

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

"Bring Her Down" et "Scum of the Earth" sont les deux meilleurs morceaux au moins de toute sa carrière solo. Après, pour Astro Creep 2000, on peut discuter.

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Ignus Envoyez un message privé àIgnus

Déjà que Rob Zombie c'est pas glorieux glorieux, quand on pense à l'inventivité de feu White Zombie. Mais au moins le précédent avait le mérite d'être efficace, fédérateur (même ma soeur aimait certains morceaux, c'est dire) et de faire sourire (Rob au volant de sa Dragula c'était quand même culte). Celui-ci c'est toutes les mimiques du précédents sans une seule des qualités. Des sous-riffs néo pas inspirés pour un sou, les même thèmes qu'avant en plus nul. Et un album d'une durée ridicule. Enormément de remplissage: si on retire les samples et l'inutile ca passerait pour un EP juste décent. En l'occurence ici c'est juste du foutage de gueule. Perso avec celui-là j'ai juré qu'on ne m'y reprendrait plus, apparemment je n'ai pas eu tort si je me fie aux commentaires des suivants. 2/6 parce que je suis sûr que Rob a réussi à faire encore pire par la suite.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

je crois que je préfère celui-ci, perso

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Dun23 Envoyez un message privé àDun23

J'aime ce bon vieux Rob, je l'écoute toujours avec un plaisir certain. Ce second effort est lui aussi bien bon même si je préfère son prédécesseur.

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pinnickX Envoyez un message privé àpinnickX

Bravo, effectivement, le gusse vaut mieux pour ses films, l'épatant "the devil's rejects" en tête !!!