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Miroslav Vitous › Infinite search

  • 1970 • Embryo AMCY-1185 • 1 CD

7 titres - 47:20 min

  • 1/ Freedom Jazz Dance (10:53)
  • 2/ Mountain in the Clouds (1:50)
  • 3/ Epilogue (7:03)
  • 4/ Cerecka (2:47)
  • 5/ Infinite Search (6:47)
  • 6/ I Will Tell Him on You (11:00)
  • 7/ When Face Gets Pale (7:00)

informations

A&R Recording Studios, New York, USA, novembre 1969

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Joe Chambers (batterie), Jack DeJohnette (batterie), Herbie Hancock (piano électrique), Joe Henderson (saxophone ténor), John Mclaughlin (guitare), Miroslav Vitous (contrebasse)

chronique

  • kozmigroov'

"Infinite Search" est en réalité la réédition sur le label Embryo du même disque paru plus tôt dans l'année sous le titre "Mountain in the Clouds" chez Atco. Entre ces deux publications, le jeune contrebassiste tchèque a eu le temps d'intégrer Weather Report et changer à jamais la conception du jazz moderne. "Bitches Brew" de Miles Davis est sorti il y a quelques mois à peine, et avec l'album solo éponyme de Joe Zawinul, ce premier album solo de Miroslav Vitous compte parmi les pièces les plus importantes de l'histoire de ce jazz électrique, jazz rock, jazz fusion, kozmigroov'... appelez-le comme vous le voulez. Ce jazz un peu fou qui experimente, voyage, s'ouvre au monde pour se mettre au diapason des vibrations des autres cultures musicales, qu'elles soient électriques ou tribales. Ce jazz aux contours flous et au groove haletant, personnifié ici à merveille par sa plage d'ouverture, une adaptation survitaminée du "Freedom Jazz Dance" de Eddie Harris. Pour un premier essai, on n'y a pas été avec le dos de la cuillère : Joe Henderson au saxophone, Herbie Hancock au piano électrique, John McLaughlin à la guitare et un duo de batteur avec Jack DeJohnette et Joe Chambers. Du beau monde, réunit, qui plus est, sous la tutelle d'Herbie Mann. Il n'est pas inutile de signaler non plus que ce bassiste unique, au jeu langoureux et toujours fluide, présente six compositions originales sur les sept sélectionnées, ce qui, pour un premier album, est tout à fait remarquable. Après quatre albums studio et un live avec Weather Report - sans aucun doute leurs meilleurs - Vitous continuera ses explorations de moins en moins électriques et de plus en plus focalisées sur les musiques du monde pour trouver refuge, comme beaucoup, sur le label ECM, jusqu'à en adopter l'esthétique et peu à peu perdre de sa superbe. "Infinite Search" demeurera le plus grand moment de sa carrière ; un album dont il est plus que temps que l'on réhabilite l'importance.

note       Publiée le jeudi 2 octobre 2003

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calerexico Envoyez un message privé àcalerexico
Infinite Search est effectivement l'un de ses meilleurs albums, d'autant que Vitous est l'un des rares à se permettre l'usage de l'archet (avec des approximations qui font son charme) (combien ont détesté sa présence sur "Spaces" de Larry Coryell?) Cependant, les deux albums en trio avec Terje Rypdal et Jack Dejohnette sont tout aussi excellents, novateurs, et suffisamment éloignés de l'esthétique puriste-chambre-d'echo d'ECM. A noter également son très bon album solo "emergence", car l'exercice est vraiment difficile.
Note donnée au disque :