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Steroid Maximus › Ectopia

cd • 12 titres • 52:16 min

  • 1The Trembler5:23
  • 2Seventy Cops4:50
  • 3L' espion qui a pleuré4:16
  • 4Naught4:52
  • 5Chain Reaction4:11
  • 6Bad Day in Greenpoint4:17
  • 7Aclectasis4:18
  • 8Tarmac a Gris Gris3:56
  • 9"Pusher" Jones3:49
  • 10WM3:02
  • 11Chaiste6:49
  • 12Enzymes2:33

informations

Self Immolation Studios, Brooklyn, USA, 2001

line up

J. G. Thirlwell (guitare, basse, batterie, percussions, programmations, claviers), Steven Bernstein (trompette), Brian Emrich (programmation), Jim Coleman (programmation), Christian Gibbs (guitare)

chronique

Avec "Ectopia", l'increvable J.G.Thirlwell (Monsieur Foetus) affiche une prétention et une matûrité qu'on ne lui connaissait pas. Impossible à dire si cet album, sous cette fois le patronyme de Steroid Maximus, se veut comme un hommage ou une parodie aux bandes sons des films de blaxploitation du début des années soixante-dix (flûte et orgue sont grandement mis à contribution). Quoi qu'il en soit, le résultat est étonnant, jouissif et assez éloigné pour tout dire de toute approche indus qui a pourtant fait la réputation du personnage. Ce disque déploie assez rapidement toute l'aura de fascination qu'on lui devine en train d'exercer sur quelqu'un comme Patton ; le côté cinématique et scénarisé que l'on retrouvait déjà chez Mr.Bungle ou Fantômas fait office ici de réelle colonne vertébrale autour de laquelle s'articule une série de thèmes, les uns plus orientés films noirs ("The Trembler", "L'Espion Qui a Pleuré"), les autres plus film de gangster avec grand orchestre jazz à la Duke Ellington ("Tarmac à Gris-Gris", "Pusher Jones"). La richesse de ce disque est telle que Thirlwell est parti en tournée avec un orchestre étendu pour donner vie à cette musique qu'il est à peu de choses près le seul à jouer sur cette nouvelle plaque. Il y a énormément de percussions (ou effets de percussions, outre le vibraphone) pour marquer du sceau de l'angoisse le temps qui s'écoule inexorablement. Violons et voix viennent aussi faire vibrer leurs cordes pour des instants d'effroi absolument fabuleux ("Naught", "Bad Day in Greenpoint" ou "Enzymes"). Et, bien sûr, l'électronique n'est pas oubliée avec des arrangements toujours aussi sophistiqués qui se greffent sur l'ambiance générale déjà évoquée ("Chain Reaction" et l'hyper dynamique et cartoonesque "Chaiste"). A ce jour, "Ectopia" est le disque qui résume le mieux la philosophie générale du label Ipecac qui doit se sentir très reconnaissant envers Thirlwell pour avoir choisi d'être hébergé par eux. Grand album.

note       Publiée le jeudi 14 août 2003

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    Cera Envoyez un message privé àCera

    progressive electro big band. En solo. Belle perf Mr Foetus.

    Note donnée au disque :       
    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
    avatar

    Dans la série "Bande-originale pour film imaginaire", celui-ci se pose là, avec des évidentes influences de John Barry, Lalo Schifrin mais aussi peut-être bien Goblin et tant d'autres. Fabuleux.

    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost
    Je n'ai toujours pas ce disque, mais ce week end, j'ai dégotté Gondwanaland, qui confirme tout le bien que je pensais déjà du sieur
    Slugbait Envoyez un message privé àSlugbait
    ah ouai marrant j'avais point vu
    Note donnée au disque :       
    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost
    Yeah steroids maximus sur guts , cool =)!! Et à quand Foetus? :o)))) (oui d'ailleurs, le "projet lié" c'est pour faire de l'humour ou c'est une petite étourderie ? hum hum )