Neil Hamburger › Great phone calls

Ça a beau être drôle, faut se le farcir ce disque. De plus, ce n'est pas la première fois que ce genre de disque est publié. Mais il y a évidemment un inconvénient majeur : la barrière de la langue. Si on ne pige pas un traître mot d'anglais, et pis encore, si on n'est pas capable de discerner ce qui sort de la bouche d'un américain à l'accent sudiste à couper au couteau, ce n'est même pas la peine d'essayer. "Great Phone Calls", c'est à peu de choses près l'équivalent des gags radiphoniques faits en leur temps par des comiques comme Lafesse par exemple. Quoi qu'il en soit, c'est encore le genre de disque qu'on n'écoutera qu'une fois dans sa vie et surlequel on reviendra peut-être pour le faire écouter à d'autres, pour en extraire un passage ou même pour en sampler quelques éléments. Maigre consolation.