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Killing Joke › Killing joke

cd • 10 titres

  • 1The death & resurrection show
  • 2Total invasion
  • 3Asteroid
  • 4Implant
  • 5Blood on your hands
  • 6Loose canon
  • 7You'll never get to me
  • 8Seeing red
  • 9Dark forces
  • 10The house that pain built

informations

Enregistré au Beauchamp building, Londres, ingénieur son : Andy Gill Partie batterie enregistrée à Grand Master studios, Los Angeles.

chronique

  • metal metal metal

Ce nouvel album de Killing Joke devrait remettre à l'heure quelques pendules, le vrai heavy-sound est de retour, pas de plaisanteries (Et même si ça fait mauvaise blague c'est comme ça !), la hargne, le danger, l'énervement, la brutalité... tout le monde est de retour au pays du metal avec Jaz et sa bande. De la puissance brute. "Heavy as fuck" comme diraient les anglophones. Pour continuer dans le domaine et avant une dissection en règle de l'album : les guitares sont métalliques, les rythmes sont métalliques, la voix de Coleman est métallique, tout dans ce disque sent le métal et la rouille et l'aspect cru de l'acier... Cet album respire le danger. On le sent dès les premières notes, premiers coups de batterie de "The death & resurrection show",... light up the fire... put on your masks... and animal skin... Et ce n'est que le début, les sons claquent comme des coups de mitrailleuse lourde, la production est énorme, parfaite, la voix de Jaz vous agresse directement les neurones, aussi tribale dans ses vindicatives et lancinantes phrases jetées en pâture aux morceaux de riffs qui répondent mots pour mots à la section rythmique. Tribal, trippant... Le morceau perdurent, il assène des coups sourds, s'assure que personne ne se relèvera... Dave Grohl est impérial derrière ses fûts, concis, clair, !machine! (Veut-il rendre un ultime hommage à ce groupe si influent pour son ancien Nirvana, à n'en pas douter, mais "Come as you are" était-il plagiat ou bien hommage... encore...). Un bref sample sur les gouvernements et leur amour pour le pétrole et c'est reparti sur des chuchotements qui se transforment peu à peu en des hurlements se faisant encore une fois l'écho de la musique lancinante distillée par le reste du groupe, cette fois la basse est ultra présente, la guitare répondant coup pour coup aux chuchotements pour boucler la boucle en sonnant comme une tronçonneuse, une disqueuse par moments... Et ça continue à chaque nouveau morceau un nouvel univers tout en cohérence avec les précédents est créé, énorme son, énorme impact... Le danger est toujours présent, il ne quittera pas le disque même durant quelques moment au calme trompeur tels que "You'll never get on me"... Il faut s'accrocher fort pour aller jusqu'au bout mais on est récompensé par l'ultime morceau de l'expérience de la blague qui tue : "The house that pain built" enfonce le clou plus loin que le bord. Une des meilleure sortie de l'année, à posséder absolument.

note       Publiée le vendredi 1 août 2003

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Note moyenne        68 votes

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Avec deux morceaux de plus.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Moi c'est celui-ci que je trouve un peu surestimé - il est pas mal du tout, mais pas autant que ce que je lis. Après par contre, y a des grands moments de leur carrière : MMXII, déjà, et Hosannas, je vois même pas le débat, mais après tout c'en est pas un.

Note donnée au disque :       
SEN Envoyez un message privé àSEN

Les suivants sont plus inégales je dirais, mais pas moins intéressants !

Note donnée au disque :       
zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Pas même le suivant. Je m'y emmerde.

Note donnée au disque :       
nicola Envoyez un message privé ànicola

Pas même le suivant ?