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Andy Summers / Robert Fripp › Bewitched

  • 1984 • A&M UICY-9241 • 1 CD

10 titres - 40:13 min

  • 1/ Parade (3:02)
  • 2/ What Kind of Man Reads Playboy ? (11:10)
  • 3/ Begin the Day (3:38)
  • 4/ Train (4:34)
  • 5/ Bewitched (3:54)
  • 6/ Tribe (3:29)
  • 7/ Maquillage (2:18)
  • 8/ Guide (2:34)
  • 9/ Forgotten Steps (4:02)
  • 10/ Image and Likeness (1:32)

informations

Arnie's Shack, Dorset, Angleterre, avril - mai 1984

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Robert Fripp (guitares), Andy Summers (guitare, synthétiseur), Chris Childs (basse), Sara Lee (basse), Paul Beavis (batterie), Chris Winter (saxophone), Jesse Lota (tablas)

chronique

  • instruimental new wave

Avec "Bewitched", c'est une toute autre histoire. Pour cela, il suffit de songer simplement au contexte : les aventures respectives en groupe des deux guitaristes viennent il y a peu d'être définitivement mises entre parenthèse. Il n'y a plus d'enjeu et tous les risques sont permis : le disque sera donc enregistré en toute liberté, affranchis de toutes éventuelles responsabilités. D'ailleurs, les deux hommes décident de se concentrer cette fois uniquement sur leurs parties de guitares respectives, le reste de l'instrumentation étant pris en charge par un groupe de fortune. Outre l'historique, le paysage musical lui aussi était alors en pleine mutation. Et c'est une donnée importante. Dès "Parade", nous sommes assaillis par une rythmique électronique datée qui renvoie aux oubliettes la parenté évidente qui liait "I Advance Masked", leur précédente collaboration, aux aventures Fripiennes. Un changement en bien ou en mal, tout dépend le point de vue bien entendu ; cela a néanmoins ceci de positif de ne pas faire de "Bewitched" une redite et d'enfin permettre aux deux guitaristes de développer un langage commun et non plus influencé ou dirigé par l'un ou l'autre. Le fait que ce second opus soit produit cette fois par Andy Summers y est très certainement pour quelque chose ; contrairement à Fripp, Summers ne semble pas obnubilé par l'idée de laisser son empreinte, coûte que coûte, sur chaque disque. Après un longuet et tout aussi peu engageant "What Kind of Man Reads Playboy ?", qui n'a d'amusant que son titre, l'album prend enfin son envol à partir de la troisième plage où le mariage du type de jeux des deux hommes se réalise enfin. Au fil des écoutes, on pourra se rendre compte qu'il s'agit ici, beaucoup plus que sur leur premier essai, d'un réel échange, les guitaristes s'influençant mutuellement. De ce point de vue là, "Bewitched" est du coup fondamentalement plus intéressant et plus abouti que "I Advance Masked". Si seulement l'album n'avait pas débuté de si mauvaise manière...

note       Publiée le dimanche 20 juillet 2003

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    commentaires

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    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Putain ça m'a donné super faim, celui là et l'autre... Alors je suis allé voir les prix sur Amazon... Oulala

    SEN Envoyez un message privé àSEN

    A partir de "Tribe" ça vaut 6 indiscutables boules !

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Cet album est un pur Paradoxe, les 5 derniers morceaux du disque sont aussi bon (voir vraiment excellent!) que les 5 premiers sont mauvais, voir irrémédiablement nul... Malgré ce sentiment de frustrationt je mettrais quand même 4/6 à cet album pour le plaisir répété éprouvé à chaque écoute de la 2ème partie du disque...

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    Le_Vieux_Con Envoyez un message privé àLe_Vieux_Con
    Chronique assez juste, notamment sur le fait que cet album aurait pu être une sacré merveille sans la présence de ces merdes de "parade" et "What Kind of Man Reads Playboy ?". "Train" est vraiment trippante avec sa ligne de basse froide et répétitive.
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