Gorerotted / Gruesome Stuff Relish / Gronibard › Split your guts Vol. 1.

Sur ce 3-way split, on nous propose 3 groupes qui ne font pas dans la dentelle ! Tout commence avec Gorerotted qui nous vient d'Angleterre. Leur grind est assez intéressant car teinté death mais proposant des titres longs et variés, avec des parties franchement lentes qui permettent de souffler avant la déflagration sonore des patries blastées ! On n'a même quelques parties mélodiques sur "Carrion smelling". Le chant est couplé entre 2 énergumènes, l'un étant criards/grunts et l'autre plus typé death. Le deuxième groupe nous vient d'Espagne et s'appelle Gruesome Stuff Relish !! Leur grind est plus classique, bien brutal et furieux comme il faut, n'hésitant pas même des fois à ralentir le tempo pour être plus heavy comme sur "Nightmare city". Seulement, c'est bien marrant, mais niveau guitares, ils ne s'embêtent pas, un riff est trouvé, et hop, on le balance sans discontinuer pendant toute la chanson. Ca en devient lourd et saoulant, même avec des morceaux de 2 minutes ! Ca reste quand même une performance honorable... Pour finir, on retrouve nos amis poêtes nordistes de Gronibard qui n'avaient rien sorti depuis leur album 2 ans plus tôt. Ne vous inquiétez pas, ils n'ont pas changé (vous l'aviez de toute manière remarqué à la lecture des titres !!!), c'est touours aussi fin... Le son est absolument furieux et puissant. Niveau compos, c'est pas vraiment du progressif (!!!), mais ça reste toujours très défoulant. A prendre bien sûr au 56ème degré... On peut quand même noter que "Oh les champions" est une reprise (ou plutôt un véritable massacre !!!) de l'"hymne" de l'équipe de France de football pour la Coupe du Monde 2002, à l'origine de notre Johnny national (joyeux anniversaire au fait... ;-))... Vraiment énorme ! Il y a aussi un titre plus conventionnel, "Stages" et en regardant, j'ai compris pourquoi il était "conventionnel"... C'est une reprise (!), de Rotten Sound. Les extraits de films sont toujours là et la palme revient à celui de conclusion, à la toute fin... Anthologique ! Au final, on a un slpit bien sympa, défoulant, sans non plus atteindre des sommets...