Soulgrind › La matanza, el himno pagano

Pour son premier album, Lord Jussi Heikkinen - Soulgrind n'était qu'un one-man-band à l'époque - n'a pas choisi la facilité, loin de là. Parce qu'ici, il est bien difficile de qualifier concrètement la musique de cet album. Le style est très technique avec bon nombre de changements de rythmes, d'ambiances et des structures "à géométrie variable" ! Tout est très décousu, difficile à suivre, fatigant. On passe de parties sombres à des parties de claviers plus ou moins joyeuses brutalement. Le chant est entièrement guttural sans aucune originalité. la boite à rythme est très sommaire et donne par moment un côté indus bizarre et mécanique très désagréable, très linéaire. La musique manque de rythme, d'efficacité et très rapidement l'ennui prend le dessus. Il ne reste rien en fait de ce premier essai longue durée. C'est expérimental, c'est sûr et certain, il y a de la recherche, mais là, pour le coup, c'est COM-PLÈ-TE-MENT loupé ! A des années-lumières de la suie de la carrière du groupe, ce premier album est tout bonnement anecdotique et ne possède selon moi que des défauts !