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Pierre Dørge & New Jungle Orchestra › Even the moon is dancing

7 titres - 69:02 min

  • 1/ The Mooche (5:37)
  • 2/ Suho Ning Samo (8:23)
  • 3/ Bambla Jolifanti (8:46)
  • 4/ Very Hot/Autobahn Tchicai (17:57)
  • 5/ Mirjam's Dadadance (6:13)
  • 6/ A Rose for Laurent (5:26)
  • 7/ Even the Moon is Dancing (16:40)

informations

Easy Sound Studios, Copenhague, Danemark, 30 juillet 1985

line up

Harry Beckett (trompette), Bent Clausen (vibraphone, sirènes, percussions), Marilyn Mazur (batterie, cloches, kalimba), John Tchicai (saxophone ténor, voix), Pierre Dørge (guitare, ballophon, voix), Morten Carlsen (saxophone ténor, flûte ney, taragot, clarinette, zurna), Jesper Zeuthen (saxophone alto), Søren Eriksen (saxophones soprano et alto), Doudou Gouirand (saxophones soprano et alto), Kenneth Agerholm (trombone), Niels Neergaard (trombone), Irene Becker (claviers, piano, caxixi, voix), Johnny Dyani (basse, piano, voix), Hugo Rasmussen (basse), Ahmadu Jarr (percussions africaines, flûte), Ken Day (guide)

chronique

C'est entouré de trois musiciens de plus (portant le nombre de l'ensemble à seize) que Pierre Dørge et son New Jungle Orchestra nous reviennent sur cet autre enregistrement - leur avant dernier - pour le label Steeplechase. Un grossissement des rangs sans phénoménales conséquences et dont l'apport sans doute le plus significatif demeure la trompette d'Harry Beckett, officialisant en quelque sorte la filiation suggérée d'avec le Brotherhood of Breath. Malgré tout, en trois ans et autant d'albums, le progrès est notable. Les pistes dessinées sur leur premier album sans titre sont empruntées cette fois sans fausse pudeur, avec une plus grande liberté encore, s'exprimant le mieux sur les deux longues pièces "Very Hot/Autobahn Tchicai" et "Even the Moon is Dancing", pleines d'ondulations et de variations aussi fantasmagoriques que festives, où la guitare de Dørge se paye la grosse part du lion. Moins discrète qu'autrefois, mais toujours tintée de ces couleurs uniques qui sentent bon le rhum brun ("Suho Ning Samo"), elle est le fil conducteur de cet album pour le moins exotique. Cependant, avant de se laisser emporter par les compositions échevelées du guitariste, il aura fallu ingurgiter comme entrée en matière une adaptation de circonstance de "The Mooche" de Duke Ellington, histoire sans doute de montrer qu'en près de soixante ans, la tradition multiculturelle introduite par le Duke et Dizzy Gillespie reste plus que jamais d'actualité. Un prolongement logique et rassurant pour ceux qui ont du mal à suivre un jazz qui ne veut pas mourir dans un académisme crasse. Sur ce "Even the Moon is Dancing", il y a plus de zones d'ombres d'où les improvisations cristallines du vibraphone rivalisent d'intensité avec le feu des cuivres. Il y a aussi plus à découvrir, à contempler dans une musique qui s'étend désormais comme autant de lianes qui rendent notre traversée de ce dédale de notes aux mille et une réverbérations plus dense et compacte qu'autrefois. Une chose au moins est sûre : le New Jungle Orchestra n'aura pas usurpé son nom.

note       Publiée le jeudi 15 mai 2003

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