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Carrier Flux › In waste

11 titres - 41:45 min

  • 1/ Rebirth
  • 2/ Ghost in the machine
  • 3/ [transition]
  • 4/ Lustmord
  • 5/ Martyrs
  • 6/ False projection
  • 7/ Serpent
  • 8/ Above the crippled earth
  • 9/ The enemy within
  • 10/ Alone in waste
  • 11/ Am i one am i

informations

line up

Carrier Flux is Jeff phillips.

chronique

  • black/gothique/electro/cold metal... en

Cet album n’est pas de ceux qui me font du bien… ça c’est sûr. Même si Jeff Phillips possède sans conteste son univers, sa musique, s’il est inspiré et tout et tout, je suis malheureusement réfractaire à un aspect de sa musique, beaucoup trop froide, dans le sens presque indus/mécanique, du terme. Le son à la fois crade et synthétique des grattes, de la boîte à rythme, la voix claire, morne et cold… cold… cold… et la lourde noirceur de l’atmosphère, mélodies descendantes, harmonies désespérées… tout cela allié à une grande diversité entre les morceaux, du black haineux à la cold indus à l’electro-metal sans oublier le haut patronat du sordide, fait de Carrier Flux un de ces fameux groupes qui poussent à reconnaître qu’il peut y avoir de la qualité dans ce que l’on n’aime pas. La recherche du personnage est donc violente, noire et très agressive, Jeff Phillips ayant très manifestement pris son parti du synthétique. La très black metal «False projection» est ainsi transcendée de voiles de nuit lointaine dans le pur esprit black sympho, tout en alternant les chants monotones plus indus… la violence, l’étouffement tout autant que la qualité mélodique sont au rendez-vous. Complexe, riche, mélodique tout autant que chaotique lors des blasts les plus charbonneux, la musique de Carrier Flux, dont c’est le deuxième album, fait fusionner avec une grande réussite le travail des sons, la saleté des guitares, la mécanique martiale de la boîte à rythme, une richesse dans les voix qui alternent et se croisent, trafiquées, hurlées ou plaintives avec une approche du clavier et du synthétique aussi dense que dosée, textures ou nappes, piano ou électronique… le gars connaît vraiment bien TOUS les potars de son synthé. «The enemy within» est une pièce remarquable, strucutre intelligente, densité émotionnelle, et une utilisation des claviers parfaites, culminant lors de passages instrumentaux vraiment bluffant. Des pièces un peu à part parsèment l’album, telle l’electro-folk puis indus-gothique-metal «Martyrs» à la voix toujours monotone… genre d’ultime détail glauque qui finit de me donner envie de prendre un bain. Car oui, comme je viens d’essayer de le dire, la musique de Carrier Flux est de la bonne musique, personnelle tout autant qu’achevée, pleine de mélodies qui risquent d’en atteindre plus d’un, et qui a su tirer partie de ses contraintes underground. Mais il y règne une forme de malaise organico-industriel, une désincarnation froide comme le metal d’une salle d’opération… de l’indus-gothique-black… cold wave et electro… ce disque a quelque chose d’autistique et de trop meta-underground-urbain pour moi. Mais je ne saurais que conseiller à tout le monde d’y jeter une oreille car je suis sûr qu’une véritable découverte attends certains d’entre vous. Pas n’importe qui, ce Jeff Phillips… pas n’importe qui.

note       Publiée le dimanche 20 avril 2003

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