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Aborym › With no human intervention

  • 2003 • Code666 code015 • 1 CD digipack

cd • 14 titres

  • 1Antichristian Codec
  • 2With No Human Intervention
  • 3U.V. Impaler
  • 4Humechanics-virus
  • 5Does not compute
  • 6Faustian Spirit of the Earth
  • 7Digital Coat Masque
  • 8The Triumph
  • 9Black Hole Spell
  • 10Me[n]tal Striken Terror Action 2
  • 11Out Of Shell
  • 12Chernobyl Generation
  • 13The Alienation of a Blackened Heart
  • 14Automatik Rave'olution Aborym

informations

line up

Attila Csihar (chant), Set Teitan (guitares et samples), Malfeitor Fabban (basse, claviers, samples et synthé), Nysrok (guitare, synthé, samples et solos)

Musiciens additionnels : Bård "Faust" Eithun (chant [2, 6]), Christian Ica (batterie programmée), Irrumator (batterie [13]), Nattefrost (chant), Matt Jarman (programmation [5])

chronique

Voilà le nouvel opus du groupe Italien qui nous avait laissé comme dernière offrande un excellent album du nom de « Fire walk with us »,et qui aujourd’hui pousse encore plus loin dans la mélange black metal et electro-indus. En effet, les parties synthétiques se font plus présentes et surtout plus longues que sur l’album sus nommé, au détriment des parties black metal à proprement parler. Néanmoins, ces dernières sont belles et bien présentes, et représentent même peut être ce que le groupe a pu nous pondre de meilleur depuis le début de leur carrière tellement celles-ci sont intenses, violentes et véhémentes. En effet, la boite à rythme apporte une touche très froide à l’ensemble sublimé par un Atilla particulièrement en voix qui a réalisé un travail énorme sur cet album et des riffs linéaires, mais efficaces, cassant et tranchant. La production sur ces parties là est elle aussi excellente et permet de bien mettre en avant la haine qui peut exister à la fois dans les personnes composant le groupe, et dans les compositions qu’ils ont pu nous pondre. Les guitares ont réellement un son incisif et percutant, très agressif. A côté de cela, on a donc les parties soit electro, soit indus, ces dernières me convainquant plus que les premières. Le groupe va souvent s’étendre trop en longueur ce qui fait baisser d’intensité tout l’album, comme notamment sur le titre « Does not compute », qui dure 4 minutes entièrement dans une veine electro, ce qui devient vite lassant. Des parties plus courtes auraient eu la vertu de garder l’intensité intacte tout en apportant une ambiance supplémentaire. A noter qu’il y a eu quelques petits problèmes lors du pressage, et qu’à quelques endroits, l’enregistrement saute, mais rien de vraiment gênant non plus. Globalement, l’album est très bon, voire même excellent, et si seules les parties de black metal étaient présentes, out tout du moins les parties non metal écourtées, la note aurait été indéniablement de 6/6.

note       Publiée le vendredi 11 avril 2003

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Note moyenne        17 votes

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Ntnmrn Envoyez un message privé àNtnmrn
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Il y a peut-être une ligne à tracer du black metal avec solos "intégrés" aux riffs, qui partirait d'Aborym, passerait lourdement par Abigor (et de manière assez différente, par BaN sur les Memoria Vetusta) pour aboutir dernièrement à DSO sur The Long Defeat.

Message édité le 29-03-2022 à 12:31 par Ntnmrn

Ignus Envoyez un message privé àIgnus

Sans être non plus ultra révolutionnaire, les ptits français de Blacklodge poussent le concept de Black-electro un peu plus loin qu'Aborym. Ayant découvert en même temps Aborym (avec Generator) et Blacklodge (avec SolarKult), ma préférence va à ce dernier. A découvrir si jamais...

Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Pas friand du mélange black/electro, j'avais pourtant bien accroché sur Fire Walk With Us. Mais là non, la sauce ne prend pas (sauf sur le bon The Alienation of a Blackened Heart). Et bon sang qu'est ce que c'est long...

Note donnée au disque :       
yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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La chronique parle pourtant bien d'electro...

julius_manes Envoyez un message privé àjulius_manes

Inutile de relancer un débat vieux de 20 ans, mais c'est toujours marrant de voir le terme "indus" accolé à un album de métal dès qu'il y a un peu d'électro dedans (en même temps "indus black métal", ça pète plus que "bidouille black métal"...). On a donc ici un album comportant (hors intro/outro) bel et bien 10 morceaux de black pur (et dur) saupoudrés d'électro + 2 morceaux vraiment électros (qui dénotent pas mal mais qui sont plutôt les bienvenus), pour un album assez inégal (cf. Powa), un peu trop long, mais relativement sympathique sur certains morceaux (le 1er en particulier (track n°2), qui casse les dents bien comme il faut...). 3,5/6

Note donnée au disque :