Mephisto Walz › Thalia

Après le très beau ‘Terra Regina’ et le plus surprenant ‘Eternal deep’ où Mephisto Walz réinterprétait ses anciens morceaux et semblait revenir à ses racines avec un death rock plus désespéré, ‘Thalia’ de par ses structures subtiles et ses atmosphères tristes confirme davantage l’option amorcée avec ‘Terra Regina’. Tout démarre avec le superbe et mélancolique ‘Along the march’, lent et atmosphérique. ‘Euphrosyne’ et ‘Thalia’ , eux, reprennent le son traditionnel du groupe : une basse lourde, des guitares gémissantes, mais arrangés de subtile façon pour en accentuer l’aspect quasi’ mystique’. Au niveau de l’écriture, Bari-Bari confirme une fois de plus son aisance à composer aussi bien des titres rapides et dynamiques que plus calmes qui servent à merveille le timbre de Christianna, décidément très à l’aise dans les deux exercices. En d’autres mots, ‘Thalia’ confirme et affine le potentiel de ‘Terra Regina’. Des chansons comme ‘Mephisto Walz’, ‘T-200 (Kokoro), ou la reprise du 'White rabbit' de Jefferson Airplanes ont largement de quoi séduire les plus sceptiques. On pense à Christian death forcément mais Mephisto Walz garde néanmoins sa petite touche personnelle. Vu l’excellente qualité mélodique des titres, on s’étonnera une fois de plus que la renommée du groupe ne soit pas plus grande.