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Behemoth › Thelema 6

cd • 11 titres

  • 1Antichristian phenomenon
  • 2The act of rebellion
  • 3Inflamed with rage
  • 4Pan satyros
  • 5Natural born philosopher
  • 6Christians to the lions
  • 7Inauguration of scorpio dome
  • 8In the garden of dispersion
  • 9The universe illumination (say «hello» to my demons)
  • 10Vinum sabbati
  • 1123 (the youth manifesto)

informations

Enregistré et mixé aux Hendrix Studios, Pologne, Juillet-août 2000. Produit par Nergal et Behemoth. Ingénieur : Arek Malczewski. Mixé par Nergal, Arek Malczewski et Inferno.

line up

Nergal (guitares lead et rythmiques, acoustiques, voix) ; Inferno (batterie et percussions) ; Havoc (guitares lead et rythmiques) - Novy (basse sessions)

chronique

  • death/black metal

Que nous réserve donc l’épouvantable Behemoth ? Après sa ruée satanique et furieuse, enfin sorti à la surface de la terre où, prenant tout le monde de court, il a propagé la mort, fonçant à quatre pattes comme chargerait un buffle, Nergal s’est retranché, préparant une bataille… voici Thelema 6 ! « We would like to see most of the human race killed off because it is unworthy… it is unworthy of the gift of life ». Cette fois le monstre ne fonce plus tête baissée ; arrivé au milieu du champ et prêt à la bataille, il se tient debout et fier, il use de gestes, il joue des doigts, lance ou retient ses armées : Behemoth donne l’attaque Thelema 6 en stratège, en technicien, en sorcier. Il faudra plusieurs analyses aux scribes témoins de cette bataille complexe, où Nergal usa de toutes ruses possibles de ténèbres et de mort, pour vraiment la saisir. Il faudra la revoir, l’étudier encore… et l’on s’apercevra alors que toutes ces fourberies, ruptures de rythme, breaks inattendus, volte-face, accélérations, à-coups brutaux et sentences de morts ne sont que la suite logique de la quête de la bête : faire le plus de dégâts possible ! Intelligent, debout, raisonnant, Nergal est toujours aussi brutal, aussi impitoyable, mais il est aussi devenu superbement pervers. Il cherche à tromper, à surprendre, il fait le coup du lapin. Il en résultera l’épisode le plus complexe de l’histoire du monstre. Les grosses armées d’Inferno font leur double course sur tous les fronts, tandis que la légion claire suit avec discipline les caprices incessants des divisions de Nergal le gratteux, qui passe du noir à la mort, part en pleine course à angle droit, s’arrête soudain mais repart déjà… quelle démonstration, oui : Nergal encore tout ébouriffé de sa propre force développée lors du raid satanique veut prouver plus ; il veut faire étalage de l’ensemble de ses pouvoirs, afficher toutes ses armes. Rythmiques radicales, riffs au scalpel ou à l’enclume, incantations furieuses et puissantes, black, death, technique, technique, technique… aucun répit, on s’en prend encore une fois plein la gueule. Car si le mode d’attaque a changé, si à la force efficace brute Behemoth préfère soudain la sophistication, ça n’est que pour mieux atteindre son but. La tension est permanente, dans les lentes et lourdes processions des armées de la mort comme dans les courses haineuses des légions les plus noires. Tout cela est pensé, construit, Nergal a fait sa carte, et le flot virtuose et insaisissable qui se déverse dans la plaine est de fait parfaitement orchestré. Voici l’épisode où Behemoth se dressa sur ses deux jambes pour voir au-délà des collines, où à la vitesse puissante de sa course il a adjoint la science de ses bras, le diabolisme calculateur de son esprit afin de frapper avec toutes les intensités possibles, toutes les armes en ses mains, organisant soigneusement ses divers assauts pour frapper à la tête, dans le cul… partout où l’on ne se protège pas, avec une science réellement stupéfiante, dont on se demande bien qui lui a enseignée. Modeste scribe, témoin relatant les méfaits et l’histoire du nommé Behemoth, me voici donc à vous rapporter ce que fût la bataille de Nergal, lorsqu’il se mit debout. J’arrive en bas de parchemin, j’ai étudié, vu et revu la bataille sus nommée afin de la saisir, et de ne rien rater. Au bas de mon rapport, une dernière ligne m’attend, par elle je dois conclure. Note Thelema 6 : 5, telle est ma note…

note       Publiée le samedi 5 avril 2003

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    commentaires

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

    Je me souviens de la découverte de ce groupe avec cet album à sa sortie. Hyper surpris par ce truc d'une violence et d'une propreté inouïes, ça défouraillait sévère et ça niquait toute la concurrence aux alentours. Mais au fil des écoutes, cette intensité continue a fini par me fatiguer, au point que c'est maintenant un groupe que j'évite soigneusement. Ca joue super, c'est noir comme il faut, l'imagerie est bien (trop) étudiée, mais ça manque de nuances et c'est clairement trop propre. C'est un peu les mêmes symptomes que le Septic Flesh post Holy Records. C'est trop irréprochable pour être honnête!

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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    Je viens de tomber sur la reprise de Bowie en bonus… euh… que dire ?… que Nergal a bon goût en tout cas…

    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    Bien cool ça aussi, après un énième weekend en quarantaine avec les gosses.

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    Int Envoyez un message privé àInt

    Trop académique. Sans Nergal, le groupe n'aurait aucune personnalité. C'est vaguement sympa mais si le groupe n'apporte rien à l'édifice Death Metal en matière de style, rien à faire, je m'emmerde... Et ici, à part une grosse dose de Metal carré, y'a rien.

    Et puis j'aime pas cette impression d'écouter le même morceau en boucle. Y'avait pas ça sur Satanica.

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    The Gloth Envoyez un message privé àThe Gloth

    J'ai pas trop senti la sophistication ; le son est excellent, c'est très bien exécuté, ultra efficace, mais c'est quand même tout le temps la même chose, on distingue pas un morceau d'un autre. Tout bon quand même, mais pas sûr que ça tienne les écoutes répétées...