Helvis › Reverence the sacrifice

Alors attendez que je vous explique. A l'origine, trois gamins avaient formé un groupe du nom de Drown, et se réunissaient régulièrement pour jouer dans une église sur l'île de Ochtriffe, au large des côtes de l'Ecosse. Un jour, on découvrit un corps brûlé dans l'église, et les enfants et leurs familles durent fuir l'île pour habiter une petite commune au centre de l'Angleterre, et y commencer un fructueux commerce de péniches (!!). Beaucoup plus tard, les familles se rendirent à un festival de danse, où Kevin Stapleton (futur bassiste d'Helvis), concourrait pour remporter le trophée de danseur représentant de la ville de Retford. Le fait est que son père avait auparavant corrompu les juges (pratique anciennement très répandue en Angleterre), et que Kevin remporta la compétition. Mais la magouille fut découverte, et il s'ensuivit une bagarre et un bordel inouï duquel est né Helvis ! Pas mal non ? L'avantage est que je n'ai désormais même plus besoin de me donner la peine de vous décrire la musique d'Helvis, car Helvis, c'est çà ! Helvis renoue avec un punk dégueulasse et provocateur, avec des vocaux tout simplement taré. Pour vous donner une idée, on pourrait y voir un cousin éloigné de Discharge dont le chanteur aurait bouffé John Tardy, et serait ensuite allé s'enfiler une vingtaine de bières avant de courir enregistrer ! Le tout sur des riffs loqueux et puissants, qui vous donnent l'envie de fracasser la tête d'un pote sur le pare-brise d'une bagnole, juste comme çà, pour rigoler. Pour tous ceux qui se reveillent le dimanche matin la tête dans le cendar.