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The Cure › Seventeen seconds

  • Elektra Elektra 9 60784-2 • 1 CD

cd • 10 titres

  • 1A reflection
  • 2Play for today
  • 3Secrets
  • 4In your house
  • 5Three
  • 6The final sound
  • 7A forest
  • 8M
  • 9At night
  • 10Seventeen seconds

extraits vidéo

informations

Morgan Studio one, produit par Robert Smith et Mike Hedges

line up

Simon Gallup (basse), Matthieu Hartley (claviers), Robert Smith (chant, guitare), Lol Tolhurst (batterie)

chronique

Quelque chose s’est passé… Non, les Cure ne sont pas devenus de bons musiciens, non ‘Seventeen seconds’ n’est pas ce que l’on pourrait qualifier de très bon album mais un changement s’est produit. Les Cure ne sont plus un groupe d’ados, une sorte de maturité tragique s’est emparé de leur musique et l’auditeur sent confusément qu’après tout, ces jeunes Anglais ont peut-être quelque chose de différent. Qu’est-ce qui a donc changé, le line up mis à part (Simon Gallup ayant remplacé Michael Dempsey à la basse) ? Le groupe a tourné le dos à sa pop punk pour s’orienter vers une voie plus cold wave, tissant sur ce disque un véritable climat sonore où le gris domine ; explication : un son de batterie sec pour des rythmes quasi binaires, une basse marquée soutenue par une guitare aérienne, une voix distante, avec, en arrière-fond, un discret clavier aux sonorités glacées. Les arrangements sont dépouillés, minimalistes ; les compositions s’enchaînent, monotones, hypnotiques, envoûtent ou ennuient, c’est selon. Il est certain que l’ensemble ne respire pas la joie et pour beaucoup (à juste raison), ‘Seventeen seconds’ constitue la première partie d’une trilogie qui mènera le groupe aux portes de la folie et de l’éclatement. Robert Smith a affiné son écriture et le disque contient de beaux moments comme ‘A forest’, avec ses guitares profondes et son atmosphère ‘nocturne’, qui deviendra un classique, le mélancolique ‘M ‘ qui affirme son timbre de voix plaintif, ‘Seventeen seconds’ ou ‘Play for today’, parfaite transition entre l’aspect rythmé des premiers morceaux et la froideur des nouveaux. Un album gris, hivernal, au son dépouillé et dont la tristesse brumeuse annonce des lendemains douloureux. 4,5/6

note       Publiée le dimanche 12 janvier 2003

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Note moyenne        74 votes

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Parfait pour ce dimanche maussade

allobroge Envoyez un message privé àallobroge

Un édredon sous lequel se lover à l’abris de l’hiver qui vient, quel album !

Note donnée au disque :       
born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Non mais plus sérieusement, le délire cotonneux, on sent l'humidité jusque dans les chaussettes à l'enterrement, brouillard et toiut ce qui s'ensuite, pendant des lustres je rentrais pas dedans et je trouvais le disque gentiment chiant, pour tous les morceaux que tu dis, précisément. Puis un beau jour j'ai distingué dans le brouillard des mélodies pop d'une beauté et d'une évidence caractéristique, qui aurait sa place sur les albums les plus candides, colorés et/ou écorchés de Notre Bob. Pas loin de penser que c'est même un de ses plus pop et mélodiques, de bien plus belle façon que The Head on the Door - tout à fait au hasard.

Bref, avec The Top et Disintegration, c'est mon triumvirat curesque perso.

Note donnée au disque :       
allobroge Envoyez un message privé àallobroge

En effet Primary c’est du tout bon ( comme ta vanne :) !

Note donnée au disque :       
born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Pardonne leur, Robert, car ils ne savent pas. J'ai moi-même pendant des décennies uniquement aimé (mais alors fort) "Carnage Visors" (et un peu... "Primary", parce qu'elle était sur Staring at the Sea, avec tous les autres tubes). Patience et longueur de temps...

Note donnée au disque :