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Meshuggah › Nothing
- 2002 • Nuclear blast 6542-2 • 1 CD
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spluuk | jeudi 16 février 2023 - 18:39 | |
vincenzo | vendredi 7 décembre 2012 - 10:27 | |
A.Z.O.T | jeudi 3 février 2011 - 18:40 | |
kama | lundi 24 août 2009 - 19:31 | |
blub | jeudi 10 avril 2008 - 01:41 | |
Atice | vendredi 6 juillet 2007 - 01:41 | |
Spektr | dimanche 11 mars 2007 - 01:27 | |
Ignus | dimanche 17 décembre 2006 - 21:26 | |
Lord Max | mardi 26 septembre 2006 - 23:12 | |
Antropophage | vendredi 17 décembre 2004 - 13:34 | |
Greifi Grishnackh | samedi 25 octobre 2003 - 14:26 | |
YHV | jeudi 27 mars 2003 - 18:16 | |
EyeLovya | mercredi 30 mai 2018 - 20:26 | |
dimegoat | mardi 14 juillet 2015 - 18:56 | |
born to gulo | jeudi 3 février 2011 - 18:44 | |
2364 | dimanche 3 janvier 2010 - 13:24 | |
Crime | samedi 4 juillet 2009 - 13:47 | |
Wotzenknecht | mardi 18 novembre 2008 - 20:43 | |
juj | jeudi 10 avril 2008 - 10:57 | |
Saïmone | lundi 26 juin 2006 - 17:27 | |
veeckman | vendredi 21 avril 2006 - 10:02 | |
trauma | vendredi 21 avril 2006 - 00:16 | |
darkoverwestphalia | mercredi 8 mars 2006 - 11:14 | |
tk1kon | lundi 14 février 2005 - 13:59 | |
SIKTH | mardi 30 novembre 2004 - 13:13 | |
microbe666 | mercredi 31 décembre 2003 - 13:33 | |
Stef | mardi 30 septembre 2003 - 16:51 | |
NevrOp4th | vendredi 8 août 2003 - 10:26 | |
Intheseblackdays | vendredi 30 mai 2003 - 22:57 | |
Møjo | mardi 6 mai 2003 - 18:41 | |
devin | dimanche 3 janvier 2010 - 21:58 | |
DrMuller | mardi 22 juillet 2008 - 09:57 | |
Copacab | mardi 4 septembre 2007 - 14:59 | |
atlas | lundi 16 juillet 2007 - 18:10 | |
ribosome | lundi 26 juin 2006 - 20:24 | |
AegoroN | jeudi 28 avril 2005 - 17:02 | |
Klozer | mercredi 2 décembre 2020 - 23:50 | |
mercebel | lundi 2 avril 2012 - 02:26 | |
fdays | mardi 18 août 2009 - 20:40 | |
Dead26 | vendredi 2 septembre 2016 - 13:36 | |
Deathcorpse | dimanche 23 mars 2003 - 14:46 | |
vargounet | vendredi 6 juillet 2007 - 02:31 | |
CYBERDEATH | lundi 26 juin 2006 - 17:04 | |
Dieu | mardi 7 mars 2006 - 21:25 | |
heirophant | lundi 2 janvier 2006 - 01:47 |
10 titres
- 1/ Stengah
- 2/ Rational gaze
- 3/ Perpetual black second
- 4/ Closed eyes visuals
- 5/ Glints collide
- 6/ Organic shadows
- 7/ Straws pulled at random
- 8/ Spasm
- 9/ Nebulous
- 10/ Obsidian
informations
Studio Dug-out, area 51 and fear and loathing in La Spånga
Le disque est proposé dans une boîte extrêmement sobre : pas d'infos, pas de titres, pas de photos, juste des pages noires sur lesquelles ont peut déchiffrer "Nothing" de temps à autre. Il propose cependant un habillage multimédia tout à fait dans le ton, on y retrouvera les différentes infos.
chronique
Il y a des disques que l'on attend, que l'on attend... que l'on attend encore... Un jour, on a tellement attendu que l'on fini par ne plus même se souvenir de la raison de son attente. Et puis, vlan, ça nous déboule, comme ça, sur le coin de la gueule, sans crier gare. À ce moment, le cœur et l'esprit tentent de remettre les idées à leurs places. On regarde cette mignonne galette ronde et la pochette immonde qui l'accompagne, ces quelques lettres sur la pochette, Meshuggah... et là ça commence à nous revenir. Y a-t-il une vie après l'apocalypse ? C'est le genre de chose qu'on a tant attendu qu'on ne peut en aucun cas être déçu. Ni une ni deux, on cale le disque dans la platine laser, la curiosité et l'excitation grandissent. Lorsque ça démarre, on ne sait à quoi s'en tenir, nous sommes aveugles. Il pourra s'agir de la daube la plus immonde jamais sortie dans l'histoire de la musique, comme de l'œuvre la plus géniale jamais portée. Le problème, c'est qu'on ne sera apte à le savoir qu'après avoir bouffé le disque dans tous les sens. Nothing est une épreuve. On constate d'abord que l'album est lent, très lent. On constate ensuite que, plus encore que jamais, les compositions n'ont aucune structure. Des riffs démarrent, Tomas Haake fait un peu n'importe quoi derrière, Jens Kidman gueule, puis y'en a qui s'arrêtent, alors que d'autres continuent, et puis les rôles s'inversent, on finit par ne plus savoir qui fait quoi, quel son correspond à quoi, qu'est ce que c'est que ce machin que l'on est en train d'écouter. Et puis, on regarde autour de soi, et on finit par reconnaître les murs qui nous entourent. Nous sommes dans ce long couloir aux murs metalliques, aux couleurs austères et grisâtres, celui-là même, dans lequel on s'était perdu lors de notre dernière rencontre avec le fou. Les murs émettent des vibrations insupportables. Au loin, on distingue vaguement une affreuse lumière blanche, est-ce la sortie ou l'entrée ? Elle semble se rapprocher. Elle devient de plus en plus claire et éblouissante. Les murs ont disparu. Il n'y a plus rien mis à part cette lueur vive. Nous n'avons par conséquent pas d'autre alternative que de nous y rendre. Doucement, le bruit s'efface, une vague mélodie fait son apparition, une mélodie répétitive, lourde, elle nous guide lentement, la lumière blanche se fait de plus en plus pâle, le bruit se fait de plus en plus discret, rien n'existe plus, et lorsqu'enfin je touche la lumière, je me rends à l'évidence, c'en est terminé une nouvelle fois.
note Publiée le jeudi 24 octobre 2002
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- enslaver_666 › Envoyez un message privé àenslaver_666
Je souligne que mon commentaire est fait sur la version de 2006. "Nothing" est pour moi l'album où Meshuggah est venu confirmer son identité sonore et musical. D'abord c'est le premier où l'on a utilisé un tuning de 8 cordes donc, on passait à un autre niveau côté lourdeur. Puis y'a aussi le "groove Meshuggah" qui s'installait ici. Cet espèce de feeling "easy-going" mélangé à une précision machinale. Les guitares ne faisaient plus juste trancher. Elles grondent, résonnent, roulent et écrasent aussi. Le groupe empruntait un style plus nuancé et davantage en mi-tempo. Un chemin qui met beaucoup plus en valeur le talent incroyable de Tomas Haake (probablement le batteur qui me donne le plus le goût de jouer du drum bien que je me sente complètement impuissant derrière des tambours). Avec "Nothing", Meshuggah venait aussi confirmer qu'il était un groupe métal qui ne réfléchit pas comme les autres. On se retrouve donc dans un dédale d'exercices rythmiques hypnotisant qui ne semblent avoir aucune frontière. La diversité musicale n'est toujours pas une force présente d'un titre à l'autre (Meshuggah a quand même sa recette) mais ça me dérange moins que sur "Chaos Sphere". Y'a quelques titres plus faibles (ou plutôt qui n'ont pas la même force que les "Stengah" et "Rational Gaze") et quelques bons filons ne sont pas exploités à 100% parfois mais dans l'ensemble, on sentait que le groupe continuait de prendre des forces avec les années. Un 4,5 pour moi.
- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
Tiens, Nothing, ça faisait longtemps. Pour la peine, j'ai écouté la version réenregistrée/remasterisée. Sentiment très mitigé, elle groove beaucoup moins. Je pensais que c'était une illusion liée à mon habitude de la première version, mais une partie du problème vient sans doute de la batterie, et notamment des cymbales qui se sont perdues dans le mix. Sur Rational Gaze, c'est particulièrement flagrant, elles claquent vachement moins, et c'est vachement dommage. La vache! Et de manière générale, je préfère le son de guitare de la première version, même si elle a été mixée avec les pieds.
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
jens il gave un peu le steak, faut dire ce qui est
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- A.Z.O.T › Envoyez un message privé àA.Z.O.T
Arrivé à groover avec un chanteur comme jens et un son de guitare inhumain ca tient du miracle.
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- kama › Envoyez un message privé àkama
Le best of du groupe.
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