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Limbonic Art › The ultimate death worship

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Metallicum      jeudi 23 mars 2006 - 20:01
Dark_Emperor      mercredi 16 octobre 2002 - 00:41
nightsky majesty      samedi 10 mars 2007 - 00:01
Septon      jeudi 2 octobre 2003 - 11:07
Livet_Morgda      mercredi 23 avril 2003 - 08:52
Actéon      mercredi 12 février 2003 - 15:11
Tomas Chatterton      samedi 8 février 2003 - 17:50
Ares      mercredi 5 février 2003 - 17:28
Emperor Gestahl      vendredi 13 décembre 2002 - 23:13
the.freezing.clown      mercredi 6 novembre 2002 - 17:49
Le Bromure      mercredi 16 octobre 2002 - 12:08
wanderer      lundi 14 octobre 2002 - 11:36
arckanum      mercredi 9 janvier 2008 - 20:08
enslaver_666      mercredi 4 juin 2003 - 04:09
Sheer-khan      dimanche 13 octobre 2002 - 21:21
Demonaz Vikernes      mardi 4 novembre 2014 - 20:59
tilo      lundi 14 octobre 2002 - 10:02
Ellestin      jeudi 23 février 2006 - 19:27
AegoroN      samedi 8 février 2003 - 02:48
lordkraken      vendredi 8 novembre 2002 - 00:42
darkgray      mardi 15 octobre 2002 - 23:38
hypocrisy      dimanche 13 octobre 2002 - 21:12

8 titres - 51:44 min

  • 1/ The ultimate death worship 8.01
  • 2/ Suicide commando 7.20
  • 3/ Purgatorial agony 3.25
  • 4/ Towards the oblivion of dreams 10.07
  • 5/ Interstellar overdrive 2.28
  • 6/ Interstellar overdrive 6.04
  • 7/ From the shades of hatred 6.10
  • 8/ Funeral of death 8.09

informations

Enregistré durant l’hiver 2001/2002 in Limbonic realms par Morpheus. Engineered by Limbonic Art and Peter Lundell. Produit par Limbonic Art.

line up

Daemon (guitares, voix, psycho piano sur «Towards… »), Morpheus (guitares, électroniques)

Musiciens additionnels : Attila Csihar (chant)

chronique

  • black metal symphonique

Que ceux qui n’aiment déjà pas Limbonic Art passent leur chemin, car ce n’est sûrement pas avec ce «Ultimate Death Worship» que le duo va s’attirer un nouveau public. L’album est encore plus furieux et violent que son prédécesseur, et le groupe prend tout le monde à contre-pied en optant, après trois albums de perfectionnement, pour un son purement crade. Les guitares sont vraiment cradingues et la boîte à rythme semble saturer… signe révélateur, chaque morceau se termine par l’évanouissement métallique de l’ultime note de guitare de Daemon : larsen, aigus, descente de manche, comme si le groupe voulait insister sur ce nouvel aspect plus «brut» et underground de leur son, et le côté «fait maison». Concernant la musique proposée il s’agit toujours de ce black metal à la fois très symphonique et sur-violent de «Ad-Noctum», mais les deux comparses renouent aussi avec une volonté architecturale proche d’ «In Abhorrence». Du point de vue mélodique et harmonique le groupe est encore inspiré et la plupart des riffs sont redoutables, les breaks profonds et si les structures se contentent, parfois, de n’être qu’enchaînements, la folie générale et la qualité atmosphérique des compositions assurent la cohérence et la dynamique globale. Répétons le tout de même : c’est souvent extrêmement violent, Daemon s’impose comme l’un des vocalistes les plus extrêmes qui soit, ses hurlements déchirent les oreilles et la nuit d’épouvante dressée par la musique et ses lignes sont tendues à l’extrême, lentes et arrachées à la haine la plus noire, ou bien rapides et furieuses comme la plus violente des créatures. Avec leur son de plomb en fusion les guitares arrachent tout sur le passage de leur triples croches, suivies par la programmation et écrasées sous la haine de Daemon. On est terrassé, dévasté, et ravi… mais là où les choses deviennent moins évidentes, c’est sur le travail de Morpheus sur ce curieux album. En effet, si il retrouve largement ses nappes obscures aux ampleurs harmoniques excellentes, si il possède toujours un sens mélodique qui nous vaut au milieu de ce déluge de bruit et de violence un raffinement musical incontestable, si il arrive à nous surprendre sur ce disque par certains sons audacieux et du meilleur effet, il lui arrive aussi d’être pour on ne sait quelle raison, TOTALEMENT hors de propos. «Towards the oblivion… » en est la quintessence, et aussi le morceau le plus douteux de l’album. 10 minutes de furie, à l’intro efficace et à l’entrée de guitares et de voix apocalyptique, mais centrée sur un riff que l’on découvre soudain et auquel on a peine à croire. Une espèce de danse épico-gnomesque qui se voudrait sans doute violente et sur laquelle Morpheus vient coller un son entre le gazou et l’harmonica, pour ne faire rien d’autre que de suivre le dit riff. On peut supposer que le groupe cherche à signifier la folie, la déraison ou le délire, il ne trouve malheureusement que le ridicule. C’est dommage car la pièce réserve par ailleurs d’autres moments excellents et ravageurs, y compris ceux qui réutilisent ce riff absurde pour en faire une montagne de son et d’horreur… mais Morpheus a décidé sur cette pièce, et à divers moments du reste de l’album, de s’acharner sur des sons qui ne seraient même pas passés au Club Dorothée. Lorsque l’on sait que ce morceau de 10 minutes est par ailleurs serti de «Purgatorial Agony» et de «Last rites… », intro et outro un peu inutiles qui ne sont rien d’autre que des voix (démoniaques ?) sur une atmosphère de sons, et qui cumulent à elles deux 6 minutes, on se retrouve avec une sorte de chose musicale un peu ratée de 17 minutes en plein centre de l’album. Ca n’aide pas à en avoir une impression globale excellente. Tous les autres titres, malgré ces divers égarements de Morpheus, sont bons, voire très bons, d’une violence rarement atteinte et pourtant sophistiqués et symphoniques. «Suicide Commando», le morceau titre ou «Funeral of death» au titre plutôt définitif et qui clôture logiquement l’album sont des plongées assez terrifiantes dans la folie furieuse et la noirceur absolue. Limbonic Art est un groupe que certains trouvent inaudible mais auquel j’ai pourtant toujours trouvé de très grosses qualités mélodiques, harmoniques et dynamiques ; en ce sens que malgré la violence, la vitesse et la brutalité dans lesquelles ils s’enfoncent, ils gardent ce côté très atmosphérique, architecturale et symphonique qui fût leur grande orientation initiale. Lorsque Morpheus soulève soudain ses arpèges de sorcières sur un lit de guitares terribles, dresse les voiles de ses synthés nocturnes au dessus des soufrières de Daemon où celui-ci s’écorche tout le visage pour en sortir cette voix venue du pur enfer, lorsque le rythme devient soudain pesant comme le pas d’un titan sous le poids de mélodies qui nous plongent dans les abîmes des ténèbres… pour tous ces moments-là, ce groupe et leur nouvel album sont dignes du plus grand respect. Ce n’est pas une boucherie : c’est un cauchemar…

note       Publiée le dimanche 13 octobre 2002

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    Mari. Cremated. Bones. Envoyez un message privé àMari. Cremated. Bones.

    Tout ses groupes de black soit-disant sophistiqué ca me fait bien rire, y a rien de metal la dedans !

    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Suite logique du précédent, et c'est bien dommage. La reformation n'arrangera rien.

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    arckanum Envoyez un message privé àarckanum
    Plus vraiment sympho...Dommage. Un bon opus tt de meme.
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    Ares Envoyez un message privé àAres
    Un bon album mais le moins bon de LA. La on commence a tourner en rond a mon sens ... de bonnes chansons des bons riffs mais ce decolle plus vraiment :) Allez 4.5 pour ce groupe d'exception :)
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    enslaver_666 Envoyez un message privé àenslaver_666
    C'est moi ou le riff principal de "Interstellar Overdrive" ressemble énormément à un riff que l'on retrouve sur "Towards the Oblivion Of Dreams" ???
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