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Ataraxia › Simphonia sine nomine

  • 1996 • Apollyon APO CD 96024 • 1 CD

cd • 11 titres

  • 1Preludio
  • 2Entrata solenne
  • 3Canzona
  • 4Inno corale
  • 5Fuga trionfale
  • 6Preghiera
  • 7Marcia cerimonale
  • 8Elevazione
  • 9Pastorale
  • 10Ode
  • 11Vespertilia

informations

Ruffino, Italie, septembre-octobre 1993

pressage remasterisé de l'édition de 1994 parue chez Energeia

line up

Francesca Nicoli (chant, boîte à rythmes), Vittorio Vandelli (guitares classiques et synthétiques), Giovanni Pagliari (claviers, piano)

chronique

  • dark wave symphonique

Ce premier album des Italiens d’Ataraxia est le plus symphonique et le plus grandiloquent de leur carrière, transition entre leur passé gothique et la fascination pour le néoclassique et le Moyen-Age qui marquera leur discographie. Dès le départ, leur approche est particulière ; malgré son goût pour le passé, le groupe utilise beaucoup d’instruments modernes comme les synthés et la boîte à rythmes (à côté du piano et de la guitare sèche). Personne ne songe pourtant à s’en offusquer étant donné la qualité des compositions. Ataraxia ne cherche pas à refaire ce qui a été fait ; même s’ils s’en inspirent, leur but n’est pas de recréer les sons de jadis mais plutôt d’en retrouver l’âme pour la retransmettre à leur façon. Cette recherche sera le fil conducteur de leur démarche musicale et esthétique. L’un des atouts du groupe est sans conteste la voix si particulière de leur chanteuse, grave et profonde mais également à l’aise dans des tonalités aiguës, véritable ‘marque de fabrique’ d’Ataraxia que l’on reconnaît dès la première écoute. Au niveau musical, ‘Simphonia sine nomine’ évoque un envoûtant spleen pompeux à coups d’orgues et de sythés et de percussions symphoniques et martiales (style repris aujourd’hui par des groupes comme Gae Bolg and the church of Fand). Des titres comme ‘Canzona’ ou ‘Elevazione’ préfigurent également le goût du groupe pour des compositions construites autour de mélodies de guitare classique ; les derniers morceaux de l’album évoluent d’ailleurs plutôt dans cette veine, moins percussifs que ceux du début. Autre aspect, le groupe se veut sans frontière et les textes sont en italien, latin, allemand, anglais et français (même si cela ne se remarque pas forcément toujours, il est vrai). Pour un début, c’est plutôt réussi.

note       Publiée le samedi 28 septembre 2002

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    juj Envoyez un message privé àjuj
    le seul que je connaisse, superbe : la voix est réellement tranchante, et imprévisible, la langue utilisée bizarre, entre latin prononcé de façon vivante (=à l'italienne) et le françois, un disque bien moins ronronnant que ce que j'attends, avec mes gros a priori, de ce style (heavenly/neo-classique)
    Note donnée au disque :