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Emperor › Anthems to the welkin at dusk

cd • 8 titres

  • 1Alsvartr
  • 2Ye entrancemperium
  • 3Thus sapke the nightspirit
  • 4Ensorcelled by khaos
  • 5The loss and curse of reverence
  • 6The acclamation of bonds
  • 7With strength I burn
  • 8The wanderer

informations

Memorial hall of Grieg, octobre à décembre 1996

L'édition de 1998 comporte les bonus tracks suivants :
9/ In longing spirits - 10/ Anno a Satana - 11/ The loss and curse of reverence (live)

line up

Ihsahn (chant, guitares, claviers), Samoth (guitares), Trym Torson (batterie), Alver (basse)

chronique

  • black metal symphonique

Le mini "Reverence" avait annoncé la couleur : un album beaucoup plus brutal que par le passé, et en effet, il l'est ! La production est à la hauteur du niveau d'Emperor, c'est-à-dire très haut. Le son est surpuissant, trop puissant même ! Hélas, l'ambiance n'est pas aussi sombre et prenante que sur le génial premier album. En revanche, la maîtrise est parfaite. L'album est beaucoup plus complexe qu'avant, le groupe a perdu de sa spontanéité. À mon avis, ils ont voulu trop en faire même si le résultat est bien au-delà de la masse des autres formations de black metal de l'époque. Il y a énormément d'arrangements classiques, de mélanges de black-metal brutal avec des claviers. Sur certains titres, le mélange passe très bien ("Ye entrancemperium", "Thus spake the nightspirit" ou le magnifique "With strength I burn") mais sur d'autres, cela devient très confus et pas très inspiré ("The acclamation of bonds"). Emperor a voulu, ici, frapper un grand coup avec un album ultra-recherché, mais le résultat en est parfois trop complexe, trop lourd. Cependant, il vaut largement la peine. Je dirais qu'au lieu d'un chef d'œuvre quasi-annoncé, on a un très bon album de black metal complexe, la suite nous prouvera que le groupe sait canaliser sa puissance...

note       Publiée le samedi 29 juillet 2000

chronique

  • black metal symphonique

Emperor. Un album, un style, une époque. "Anthems To The Welkin At Dusk" est à la fois une fin et un début, une concrétisation et une ouverture. Concrétisation brutale d'ambiances magiques et inqualifiables dont le groupe a prouvé la maîtrise avec son précédent album, et ouverture sur la richesse des arrangements, le flottement des phrases, prototype du futur et controversé "Prometheus". Le son bourdonne, il est compact et tranchant, propice à des chevauchements symphoniques parfois aux frontières du perceptible tant le rendu est dense, mais propageant à merveille la couleur planante et spatiale associée aux motifs guerriers de cet album atypique. Les enchevêtrements de claviers cordes/cuivres, tantôt rythmiques, tantôt volant la mélodie, semblent jaillir des guitares aux harmonies dérangeantes (très semblables à celles de "Domination" de Morbid Angel) pour y être réengloutis quelques mesures plus tard. Pour achever cette constante impression de mouvement, la batterie blast encore et encore de manière faussement imprécise mais au contraire volontairement chaotique. Il en résulte un maelström étouffant de sonorités, très agressif dans son ensemble, servi par un chant impeccable. Chaque titre est un hymne, avec son cortège de subtilités, ses chœurs, ses cors, sa propre guerre. Les accalmies, relativement prononcées, n'en sont pas moins orageuses et forment d'improbables transitions au milieu du déluge. Influence incontestable pour une scène entière (Nokturnal Mortum en tête), pièce de maître intemporelle, "Anthems To The Welkin At Dusk" mérite tous les honneurs, et même bien plus.

note       Publiée le jeudi 6 décembre 2007

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Une barbe de Perse approchant la cinquantaine. Austère et peu portée aux inspirations rococo. Tu n’y trouveras pas de fleurs.

Note donnée au disque :       
born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Bouh Coltranophile ! N'as tu pas honte ? Je suis sûr que tu as une barbiche !

Note donnée au disque :       
stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Je demande le bannissement de Coltranophile! :-D

Note donnée au disque :       
Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Bon, ça veut toujours pas. Ou pas vraiment, même si un peu quand même. Du riff à gogo et du rab' en plus, là-dessus, rien à dire. On est servi. Les passages "symphoniques" (ces claviers moches comme c'est pas permis) semblent tout droit sortis d'un concert de Noël du Père Rieu et la voix claire (heureusement assez parcimonieusement utilisée) est très largement couillonne. L'effet coïtus interruptus assuré. Ça déconcentre au point que j'en oublie que c'est ampoulé tout de même.

Note donnée au disque :       
(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Étant peu porté de goût sur l'épique, faut quand même reconnaitre que ce bloc de violence grandilogrinçante me fait un effet particulier. Certe, y a des passages aux claviers qu'on pourrait les envoyer dans les Landes l'été (moi je verrais bien Keiko jouer là dedans, les vrais savent) et quelques passages de chant heavy limitrophes, mais au final, c'est branlée sur branlée, un son pas propre mais dont on peut pourtant déceler les innombrables détails. Et puis faut le dire, ça emporte comme un cyclone, juste pas le choix, les compositions sont à la fois grandioses et tordues, assez tordues pour finalement pas être trop grandioses dans le sens pompier du terme. La magnifique outro The Wanderer laisse juste retomber la pression le temps de rester pantois. Il me plait plus de suite que le précédent. (pis j'ai l'impression qu'il y a Midir sur la pochette, ahhh, je suis obsédé par DS3)