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Charles Mingus › Mingus dynasty

10 titres - 59:35 min

  • 1/ Slop (6:16)
  • 2/ Diane (7:32)
  • 3/ Song with Orange (6:50)
  • 4/ Gunslinging Bird (5:14)
  • 5/ Things Ain't What They Used to Be (7:36)
  • 6/ Far Wells, Mill Valley (6:14)
  • 7/ New Now, Know How (4:13)
  • 8/ Mood Indigo (8:13)
  • 9/ Put Me in That Dungeon (2:53)
  • 10/ Strollin' (4:34)

informations

New York City, USA, 1-13 novembre 1959

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Seymour Barab (violoncelle), Booker Ervin (saxophone ténor), John Handy (saxophone ténor), Jimmy Knepper (James Knepper) ( trombone), Charles Mingus (contrebasse), Jerome Richardson (saxophone alto flûte), Dannie Richmond (batterie), Benny Golson (saxophone ténor), Roland Hana (piano), Theodore Cohen (vibraphone), Dick Williams (trompette), Donald Ellis (trompette), Maurice Brown (violoncelle), Seymour Barab (violoncelle)

chronique

  • post bop > avant garde

Contrairement à ce que dénoncent mes critiques à l'égard de la manière dont Teo Macero a traduit, ou devrais-je dire transformé, le son du Workshop de Charles Mingus, la première réalisation de ce dernier, "Mingus Ah Um", fût un succès retentissant qui, après la démonstration qu'avait infligé le contrebassiste à ses détracteurs avec le chaleureux "Blues & Roots", mit définitivement Mingus au firmament des grands noms de la scène jazz. Auréolé de cette gloire nouvelle, Mingus balance, sans vraiment s'en soucier, de nouvelles compositions dont lui seul a le secret et qui adoptent le profil de "Mingus Ah Um". Avec une formation presqu'inchangée qui voit grossir ses rangs en la personne du vibraphoniste Theodore Cohen (qui s'illustre le mieux sur l'oblique "Ganslinging Bird"), il y a pourtant dans certains des titres de ce "Mingus Dynasty", notamment sur "Song with Orange" ou "Thing Ain't What They Used to Be" (samplé par dEUS), une tentative de renouer avec ce foisonnement d'idées qui faisait de son univers un monde trouble où tout pouvait arriver. Ainsi, "Slop" en ouverture est peut-être la transition idéale entre "Blues & Roots" et le bluesy "Oh Yeah" à venir. Mais, rien n'y fait ; demeure, envers et contre tout, cette impression tenace de retenue due essentiellement à une production qui met presque tous les instruments à même niveau, à plat, ôtant à la musique ce relief si particulier qui lui donnait tant de consistance. A choisir, la moitié des titres les plus osés de "Mingus Dynasty" couplés aux plus belles mélodies de "Mingus Ah Um" auraient donné, sans aucun doute, un des meilleurs, si pas le meilleur des albums de Mingus. Mais cela ne changerait absolument rien à la donne du problème...

note       Publiée le jeudi 12 septembre 2002

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Note moyenne        4 votes

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commentaires

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dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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Bon, on fait tout un chou rave de Gershwin, Cole Porter & co, mais on parle bizarrement peu de Mingus le compositeur, plus proche de nous.... alors voilà, Strollin' chanté par Honi Gordon (ici bonus de l'édition cd)

https://www.youtube.com/watch?v=6BXNdoYWM9A

c'est un standard, ça, rassurez-moi !

julayss Envoyez un message privé àjulayss
C'est "Far Wells, Mill Valley" qui est samplée par Deus sur "Theme From Turnpike si je ne m'abuse
Botherhood Envoyez un message privé àBotherhood
Peut-être meilleur que "Ah Hum", "Dynasty" est plus poétique, plus étrange et nous fait énormément voyager. Mais on a l'impression que quelque chose manque tout de même, comme si le disque n'était pas complet. Je suis assez d'accord avec le fait que "Dynasty" et "Ah Hum" fusionnés auraient donné un chef d'œuvre.
Note donnée au disque :