Vous êtes ici › Les groupes / artistes › M › Mahavishnu Orchestra › Visions of the emerald beyond
Mahavishnu Orchestra › Visions of the emerald beyond
- 1975 • Columbia records SRCS9180 • 1 CD
13 titres - 40:23 min
- 1/ Eternity's Breath part 1 (3:09)
- 2/ Eternity's Breath part 2 (4:50)
- 3/ Lila's Dance (5:36)
- 4/ Can't Stand Your Funk (2:09)
- 5/ Pastoral (3:41)
- 6/ Faith (2:01)
- 7/ Cosmic Strut (3:28)
- 8/ If I Could See (1:17)
- 9/ Be Happy (3:32)
- 10/ Earth Ship (3:43)
- 11/ Pegasus (1:48)
- 12/ Opus (0:24)
- 13/ On the Way Home to Earth (4:45)
informations
Electric Lady Studios, New York City, USA, décembre 1974
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Ralphe Armstrong (basse, contrebasse, voix), Philip Hirschi (violoncelle), John Mclaughlin (guitare), Gayle Moran (claviers, chant), Jean-Luc Ponty (violon), Carol Shive (violon, voix), Narada Michael Walden (batterie, percussions, voix), Steven Kindler (violon), Bob Knapp (trompette, cor anglais, flûte, voix), Russel Tubbs (saxophone alto et soprano)
chronique
- jazz rock
Deuxième album de cette seconde incarnation du groupe (incluant désormais le violoniste français Jean-Luc Ponty, transfuge des Mothers de Frank Zappa, la claviériste-chanteuse Gayle Moran, le bassiste Ralph Armstrong et le batteur surdoué Narada Michael Walden), "Visions of the Emerald Beyond" va vite devenir l'album test sur base duquel on pourra juger des réelles capacités du groupe recentré sur lui-même. En dépit des différentes options abordées par le groupe depuis ses premières manifestations, force est de constater que seule la forme change au gré de nuances parfois imperceptibles, le fond restant, lui, immuable. Comme nous pûmes déjà le remarquer sur "Apocalypse", le Mahavishnu Orchestra ne ressemble plus à une machine électrique qui broie tout sur son passage. Les éléments virtuoses vraiment prépondérant ne sont plus qu'au nombre de deux : McLaughlin, bien sûr, et Narada Michael Walden derrière les fûts, si bien que l'on ne retrouve plus les dialogues incendiaires qui firent la réputation du groupe autrefois. En somme, le Mahavishnu Orchestra a plus aujourd'hui la configuration d'un groupe rock avec un super guitariste à l'avant plan, alors qu'avant chacun des membres rivalisaient d'ingéniosité pour pouvoir se mettre chacun, à tour de rôle, à l'avant plan. En fin de compte, c'est tout bénéfice pour eux, l'album se déroulant dans une parfaite fluidité, tirant les enseignements de ses précédents enregistrements ( entraînant dans son sillage violons et instruments à vents pour enrichir la palette sonore, reconduisant même les essais vocaux de Gayle Moran sur, entre autres, "If I Could See"), délivrant une musique sans réelle surprise mais toujours aussi diablement efficace (cette succession d'arpèges toujours sur "Eternity's Breath" ou "Faith"), tâtant même du jazz funk, comme sur "Can't Stand Your Funk" et "Cosmic Strut" qui vont mener le groupe vers son crépuscule.
note Publiée le jeudi 12 septembre 2002
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Visions of the emerald beyond" en ce moment.
tags
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Visions of the emerald beyond".
notes
Note moyenne 11 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Visions of the emerald beyond".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Visions of the emerald beyond".
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Mahavishnu live in HOLLYWOOL, en 72, et le concert entier, s'il vous plait. Et on ne sait toujours pas ce que ces tags signifient... Se pourrait-il que certains ici fument du cabanis ? Nul ne saura jamais.
https://www.youtube.com/watch?v=rD36-Zn2bA4&nohtml5=False
- Wendy Scabtree › Envoyez un message privé àWendy Scabtree
Ça fait toujours plaisir de retomber sur ce disque qui me rappelle mes jeunes années au volant d'une R16.
- Note donnée au disque :
- ellington › Envoyez un message privé àellington
Pas mieux que Coltrano , juste une quatrième boule en souvenir du bon vieux temps
- Note donnée au disque :
- Potters field › Envoyez un message privé àPotters field
Ponty, c'est tout le probleme de pas mal de jazzeux qui en lieu et place d'impros te balancent toujours les mêmes motifs, les mêmes phrasés, les mêmes bouts de gammes...
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
En commençant à le réécouter après beaucoup de temps, je me suis demandé pourquoi je l'avais refourgué. Et ensuite, j'ai compris. Les solos sont excessivement répétitifs (surtout Ponty qui joue quasiment toujours la même chose), l'exemple le plus terrible étant "Be Happy", les parties vocales sont ignobles (heureusement il y en a peu), la deuxième partie du disque est très faible ( seul le dernier titre ramène un peu de férocité à l'ensemble) et finalement Mahavishnu est devenu un groupe très classique dans sa présentation avec une sorte de vulgarisation des lignes d'accords déjà présentes sur un "Birds.." ou un "Inner.." sauf qu'elles sont incorporées dans un contexte rock hendrixien avec des arrangements funkisants derrière ou parfois du pur funk pas mauvais mais pas transcendant. "Eternity's Breath","Pastoral", "Faith" et "Lila's Dance" valent le détour cependant.
- Note donnée au disque :