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Mahavishnu Orchestra › The inner mounting flame

8 titres - 46:34 min

  • 1/ Meeting of the Spirits (6:53)
  • 2/ Dawn (5:18)
  • 3/ The Noonward Race (6:30)
  • 4/ A Lotus on Irish Streams (5:42)
  • 5/ Vital Transformation (6:17)
  • 6/ The Dance of Maya (7:17)
  • 7/ You Know, You Know (5:09)
  • 8/ Awakening (3:28)

informations

Studio Trident, Londres, Angleterre, 14 août 1971

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité.

line up

Billy Cobham (batterie), Jerry Goodman (violon), Jan Hammer (synthétiseur), Rick Laird (basse), John Mclaughlin (guitare)

chronique

  • jazz rock

Avec le Mahavishnu Orchestra, le mot jazz rock prend tout son sens et doit être pris au pied de la lettre. Et cet album, "The Inner Mounting Flame" est d'une importance capitale ; non pas en raison de son contenu que chacun jugera ou non à son goût, mais plutôt en fonction des répercussions (que l'on peut juger regrettables) que la musique de cette bande de tueurs aura sur l'ensemble du paysage musical de l'époque. Peut-être Jimi Hendrix, s'il avait encore été des nôtres, serait parti dans cette direction puisqu'à la souplesse et l'agilité de son jeu vient se greffer, avant toute chose, sa puissance dégagée par un niveau d'amplification alors jamais atteint, et ce encore moins dans le cadre du jazz. Car l'orchestre de John "Mahavishnu" McLaughlin est constitué autour d'un quintette de musiciens au pedigree hors du commun qui, hormis leurs compétences et leur curriculum vitae, n'ont finalement plus rien à voir avec le jazz. Cobham et McLaughlin, tout deux ayant transités par l'école de Miles Davis, vont mettre sur pied un ensemble qui s'éloignera singulièrement de l'atmosphère brumeuse et pointilliste des disques du maître et de ses plus fidèles disciples - tout au moins dans leurs premières années - j'ai nommé Weather Report. Ici, tout va (très ou trop) vite, loin et fort, avec grand bruit et fracas. Ils vont venir tout simplement jouer sur les plates bandes des musiciens aux prétentions progressives, avec une technique inégalée et proprement sidérante qui poussera ces derniers à tomber dans le piège des démonstrations stériles dans lequel toute une école, au départ bien prometteuse, viendra s'embourber. Arpèges de notes hypnotiques ("Meetings of the Spirit", "The Dance of Maya"...difficile de croire après ça que King Crimson ne s'en soit jamais inspiré), rythmique implaccable et communicative ("Vital Transformation", "Awakening"), jam endiablée ("The Noonward Race"), tout y est. "The Inner Mounting Flame" est, à sa sortie, une véritable claque, un pavé dans la mare, et je serais tenté de dire qu'il n'a rien perdu de son énergie diabolique plus de trente ans après. Énorme.

note       Publiée le jeudi 12 septembre 2002

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Nicko Envoyez un message privé àNicko
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Un peu trop dense pour moi, il y a d'excellents moments mais ils font noyés dans une musique jazzy trop complexes pour moi. J'entends bien l'ambiance King Crimson ici mais assez mal exploitée selon moi. Trop fouillis...

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saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Le pire c'est que plus les années passent, plus le groupe prend une place rétrospectivement plus grande à chaque fois ! Merde, aujourd'hui tout le monde écoute ce groupe j'ai l'impression, t'as même 35 tutos youtube sur comment jouer Birds of fire. Mclauglin était déjà une légende, mais ça devient absurde. (Est-ce qu'on peut corréler ça à la mode du guitar shredding hero qui envahit le même youtube depuis 4/5 ans ? possible...)

dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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Perso j'aurai mis "Lark' Tongues In Aspic" de King Crimson en recommandation, définitivement, robert fripp a remodelé son groupe entre "Earthbound" (72) et la 1ère tournée du line-up Wetton/Bruford (oct 72) en se basant sur ce groupe, et ce disque. Ce qui, en soi, devrait suffire à faire réévaluer ce groupe (pour ceux qui trouvaient que c'était hyper classe mais que ça racontait que d'alle, comme moi). Je savais qu'ils avaient une place à part dans l'histoire du prog, mais pas à ce point...

Message édité le 01-01-2022 à 19:47 par chris

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SEN Envoyez un message privé àSEN

C'est John Mc Laughlin, Tony Williams et surtout Miles Davis qui ont donnés toute leurs signications au Jazz Rock ! Je pose un genoux à terre et je m'incline devant tant de génie !

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darkmagus Envoyez un message privé àdarkmagus

CM 2 ?

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