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Magma › Köhntarkösz

cd • 4 titres • 41:10 min

  • 1Köhntarkösz Part One15:23
  • 2Köhntarkösz Part Two16:04
  • 3Ork Alarm05:29
  • 4Coltrane Sündïa04:14

informations

The Manor Mobile, Bastide de Pierrefeu, Valbonne, France, 1974

line up

Klaus Blasquiz (voix, percussions), Brian Godding (guitare), Jannick Top (basse, voix, piano, violoncelle), Christian Vander (batterie, percussions, voix, piano), Stella Vander (voix), Gérard Bikialo (piano, orgue Yamaha), Michel Grailler (piano, clavinet)

chronique

"Mekanïk Destruktïw Kommandöh" est considéré à juste titre comme le grand oeuvre de Magma. La raison en est bien simple ; jamais auparavant on n'avait produit dans le cadre de la musique pop quelque chose d'aussi radical aux motifs exacerbés. Mais il ne devrait pas occulter pour autant ce que Magma vint à produire par la suite. Les chants ne disparaîtront jamais vraiment, contrairement aux cuivres qui sont les grands absents de ce toujours aussi difficile à retranscrire "Köhntarkösz". Et cet album, je ne le réécrirai pas deux fois, est tout aussi grand que son prédécesseur. Il annonce la seconde ère du groupe qui va se focaliser sur la mise en valeur d'une musique, elle, profondément ancrée dans le sol, là où, autrefois les cuivres nous guidaient vers une certaine forme d'élévation par la transe. Ici déjà, l'atmosphère est pesante et nous aspire par le bas. La plage titre, en deux séquences, illustre parfaitement cette nouvelle approche. Le sens du drame, l'aspect menaçant de la musique magmaïenne sont intacts, mais la tension sourde et malsaine surgit des longs silences et des rythmiques plombées et plus pesantes que jamais. A cela s'ajoutent les sons étranges joués aux synthétiseurs par Gérard Bikialo. Magma entre ainsi dans une phase beaucoup plus austère et introvertie qui, en ce sens, le rapproche plus que jamais des Art Zoyd et Univers Zero qui iront pourtant piocher en lui une grande partie de leur inspiration ("Ork Alarm" et le duel voix-violoncelle). Mais l'énergie éclate au détour du second mouvement de la plage titre, avec un solo de clavier sursaturé absolument époustouflant de rage et de passion. Comme pour M.D.K., le disque se termine sur un appel à la plénitude, en hommage à John Coltrane, que McCoy Tyner, lui-même, n'aurait pas renié.

note       Publiée le vendredi 16 août 2002

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Cette seconde partie du morceau titre, quel chef d’œuvre !

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Oui il demande un moment pour décliquer. Aux premières écoutes, je trouvais le 1er titre un peu décousu et un peu mou du gland. Mais après, ça se met à faire sens , et le 6 me paraît s'imposer.

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Richter Envoyez un message privé àRichter

J'arrive pas à me remettre d'Ork Alarm ! C'est grave docteur ?

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boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

Moins immédiat que MDK, c'est le moins qu'on puisse dire. Apre, aride, pas aimable, inquiétant. Exige de l'entraînement pour être approché, cerné. Le "résultat" vaut tous les efforts consentis.

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Mon 3è Magma, toujours dans la foulée des précédents. Pas immédiat comme a pu l'être M.D.K., je confesse avoir eu du mal lors de mes premières écoutes, mais je ne regrette pas d'avoir persisté. Ce disque est terrifiant, et en particulier Ork Alarm qui termine la première face.

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