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Burmese › Lun Yurn

cd • 13 titres • 76:00 min

  • 1Moon Si Ng Fu Jurn01:13
  • 2Diu Nei Si Fud, Diu Nei Gore Jui02:50
  • 3Lok Ga Goul Diu Dole Ngo Gou Hu Lum Tao01:32
  • 4Ong Goul Goul02:36
  • 5Hai Sui Butt Lau Bit Yen Tin01:15
  • 6Tsit Tset Bo Tong Pai Gaai Fong01:51
  • 7Tim Jurg Gou Si Da Fei Gay01:14
  • 8Hum Lun Ho Nan Young04:43
  • 9Bie Gore Oi Zi Polk Gaai Bao Pei Yim Koi02:22
  • 10Lin Ling Aid Sui Dall Mor Dai Mean Zik Dig Yum Bo01:28
  • 11Gum Ziu Gut Lei Lok Yao01:58
  • 12Lun Diu Goul Hai Tset07:42
  • 13Untitled45:16

extraits vidéo

informations

Produit par Weasel Walter. Enregistré par Jesse Nichols, Fantasy Studio, 2009.

Sorti en cd, vinyle. Sorti depuis en digital sur le bandcamp du label. Notre site ne supportant pour l'instant pas les écritures non latines, j'ai translittéré les titres comme je pouvais, et recopié sans les accents avant de voir que le bandcamp du label les avait aussi translittéré mais autrement - les titres sont donc copiés de leur site.

line up

Mike Green (basse), Weasel Walter (batterie, électronique), Mike Glenn (basse), Mark Small (batterie), Tissue (voix)

chronique

  • je crois que je décolle

Quelle connaissance veut-on détenir de la douleur, de la souffrance ? Et comment ? Deux questions qui me reviennent en tête quand je m'inflige des sévices plaisants comme celui d'écouter cet album. On se dit : "j'ai besoin d'extérioriser, j'ai pas besoin de me raconter des histoires, tout est dur, rien n'est mou". Et puis, selon les jours les limites peuvent s'établir plus ou moins rapidement. Car même si pour la personne dont les esgourdes sont déjà bien tannées l'écoute des premiers morceaux peut paraître acceptable niveau gestion du stress, c'est sans compter le dernier morceau "sans titre" de 45 minutes dont plusieurs avant-goûts sont établis auparavant. L'épreuve vaut-elle le coup d'être vécue ? Cette sorte d'improvisation bruitiste est-elle si estimable ? A quoi bon perdre une heure à sentir nos tripes se tordre, notre rythme cardiaque partir en couille ? Même les silences sont violents ! Suffit d'écouter les transitions entre les morceaux, comme l'impression d'avaler de travers à chaque fois... c'est abrupt, absurde. Il faut aimer souffrir, s'infliger ces tubes insensés qui semblent n'avoir pas vraiment été pensées mais vomis par les gens aux manettes qui se cachent derrière des graphies non latines sur cet album - aujourd'hui c'est ??, demain, ça sera Lun Yurn. C'est bien noisecore, c'est à dire, comme qui dirait du grindcore qui ne s'écoute pas à la radio, revenant quelque part à ce qui faisait l’extrémisme du grind originel : inécoutable, trop bruyant, stressant, hystérique, les gens roulent des yeux, se posent la question "mais pourquoi ?" à commencer par le gars qui a enregistré en premier Napalm Death si je me souviens bien des interviews de Mick Harris à ce propos... "Mais qu'est-ce qu'ils font ? Mais ils sont idiots ou tarés ?" C'est cette question du pourquoi, bien plus du comment qui s'impose, finalement : pourquoi la douleur ? Pourquoi tout ce bruit ? Pourquoi dépenser de l'énergie pour ça ? Ce pourquoi sans réponse est le cœur de ce disque comme tant d'autres : on se retrouve à la fin de cette session un peu con, mais comme qui dirait un peu plus... différent qu'il y a une heure. Burmese, le groupe qui fait grandir en rabotant la tête qui gonfle !

note       Publiée le jeudi 20 septembre 2018

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

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