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Fates Warning › Night on bröcken

9 titres - 42:28 min

  • 1/ Buried alive 4.35
  • 2/ The calling 5.04
  • 3/ Kiss of death 4.39
  • 4/ Night on bröcken 5.28
  • 5/ S.E.K 1.21
  • 6/ Misfit 5.06
  • 7/ Shadowfax 3.15
  • 8/ Damnation 6.27
  • 9/ Soldier boy 6.24

informations

Produit par Fates Warning. Enregistré à The Gallery east Hartford, CT. Ingénieur : Doug Clark. Mixé par Bill Metoyer et Brian Slagel.

Il s'agit du premier CD d'une édition proposant un double CD regroupant Night on Bröcken et The spectre within.

line up

John Arch (Voix) ; Jim Matheos (Laed guitares) ; Victor Arduini (Lead guitares) ; Joe DiBiase (Basse) ; Steve Zimmerman (batterie).

chronique

  • heavy metal

Fates Warning… voilà un nom que ne peuvent que connaître ceux qui lisent les remerciements des albums de Dream Theater, à qui l’on doit d’ailleurs la première venue française du groupe en 1992 alors qu’ils avaient déjà 6 albums derrière eux. Car voici un groupe totalement et injustement inconnu en France, mais central dans l’histoire du métal progressif : le premier, tout simplement. Sa première et étrange trilogie à l’issue de laquelle le groupe change de chanteur et d’ambiance est un ensemble remarquable de personnalité et d’intransigeance heavy. Fates warning est un peu le frère sombre de Maître Maiden, c’est du pur heavy metal, mélodique et riche, lourd et pêchu, soigné et sophistiqué, deux guitares sombres et pas de clavier. En 1984 sortait ce premier «Night on Bröcken». Tout est déjà en place, mais les influences, Sabbath, Judas, Maiden bien sûr, sont encore assez directement exposées. Cet album y gagne, par rapport aux suivants qui vont affirmer la personnalité très particulière du groupe, en accessibilité et efficacité purement métal. On ne peut pas encore parler de démarche réellement progressive. Riffs metal totalement imparables et obscurs, une ambiance plus sombre que la nuit, Zimmerman percutant et technique, rythmiques intelligentes, breaks irréprochables et osés, et la présence très particulière de John Arch au chant, sorte de Dickinson toujours sur la corde raide, vibratos affectés à l’excès, et dont les lignes mélodiques et rythmiques ne cesseront d’affirmer leur différence au long de cette première trilogie. Matheos, leader du groupe, a vraiment le sens du riff heavy et du break. «Night on Bröcken» présente déjà l’efficacité, l’obscurité, la froideur de Fates Warning, et son ambiance unique et profondément prenante, fascinante. Chaque intro fonctionne à merveille, et une pièce comme «Kiss of Death» révèle la qualité plus mature et résolument originale vers laquelle va s’orienter le groupe : ruptures surprenantes, mélodies bizarres et superbes, John Arch déstabilisant, et déjà le sens puissant de la construction… une ambiance, une atmosphère de très haute volée comme seul Fates Warning sait les offrir. A travers 8 pièces de heavy sombres et Maidenien, nuit garantie, interlude acoustique d’excellente facture, Fates Warning nous invite à découvrir le monde ténébreux et metal si particulier qu’il génère par ses notes, sons noirs et structures dérangeantes. Dès cet album, c’est une parfaite présentation de l’univers, encore jeune mais qui ne cessera de s'approfondir jusqu'à «Awaken the guardian»… étrangeté, froideur, lourdeur et metal de glace. Note trop sévère, car le début d’une carrière exemplaire. En tout cas, bienvenu sous la lune sombre…

note       Publiée le samedi 27 juillet 2002

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    Azzathor666 Envoyez un message privé àAzzathor666

    Un bon début, des bon riff, des bon solo mais le chanteur a un peu pris la poussière, je veux dire que en 2010 la petite voix chanter avec les burnes dans l'étau n,est plus très tendance, mais pour l'époque ca devais le faire.

    Note donnée au disque :