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Soft Machine › Seven

cd • 12 titres • 43:08 min

  • 1Nettle Bed04:51
  • 2Carol Ann03:44
  • 3Day's Eye05:02
  • 4Bone Fire00:31
  • 5Tarabos04:31
  • 6D.I.S.03:06
  • 7Snodland01:51
  • 8Penny Hitch06:38
  • 9Block04:18
  • 10Down the Road05:49
  • 11The German Lesson01:50
  • 12The French Lesson00:57

informations

Columbia Studios, Londres, Angleterre, juillet 1973.

line up

Roy Babbigton (basse, contrebasse), Karl Jenkins (piano électrique, hautbois, saxophones baryton et soprano), John Marshall (batterie, percussions), Mike Ratledge (orgue, piano électrique)

chronique

  • canterbury > jazz fusion

À l’écoute de “Nettle Bed” qui ouvre ce septième album de ce que l’on pourrait appeler en fin de compte le duo Jenkins/Ratledge, on mesure l’écart colossal qui sépare cette nouvelle livraison de, par exemple, le dernier titre figurant sur leur précédent album, “Six”, pourtant paru seulement quelques mois plus tôt. Débarrassé des poids successifs (en apparence) que furent, à tour de rôle, Robert Wyatt, Elton Dean et Hugh Hopper, le claviériste fondateur, Mike Ratledge, a désormais le champ libre pour se lancer dans l’enregistrement d’un jazz inoffensif et bien séant, dépouillé de toute vigueur, voire de toute âme. Il rapplique avec ses effroyables sonorités (comme sur “Day’s Eye” par exemple) et peut compter sur l’aisance d’écriture de Karl Jenkins qui, l’air de rien, et dans l’insouciance générale, s’installe peu à peu comme le pivot central de la formation de jazz britannique. Roy Babbington réintègre la formation sans jamais vouloir donner dans la copie de ce que pouvait apporter Hugh Hopper alors que John Marshall y va de son petit exercice de style sur “Snodland”, tout en percussions et en échos, preuve s’il en est que le groupe ne se fait plus prier quand il s’agit de mettre les compétences des acteurs en présence bien en lumière, là où autrefois ils joignaient leur force pour tenter de faire jaillir une musique nouvelle. Les deux courtes suites, “The German Lesson” et “The French Lesson”, placés à la fin de l’album, surviennent un peu tard en nous renvoyant aux bons vieux souvenirs de l’hallucinogène “Out-Bloody-Rageous” qui illuminait “Third”. À l’image de ce que le groupe représente à la sortie de ce septième album, ces deux titres s’évaporent dans les airs, pour disparaître définitivement, sans faire grande illusion.

note       Publiée le mercredi 17 juillet 2002

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Le début de la fin pour SOFT MACHINE... Enfin de SOFT MACHINE il ne reste que le nom sur cette album !

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    mercebel Envoyez un message privé àmercebel
    Oui j'ai ecoute bundles... pour ne rien te cacher c'est le seul que je connais ! C'est tres bon, voire excellent. Un rock psyche franchement jazzy, d'excellente facture, ou Holdsworth nous distilles quelques solos juteux, quoiqu'un peu longs. Un 5/6 pour moi, en sachant que je ne connais pas le reste et que je ne suis pas allergique au jazz-rock pompier ni autre fusion exuberante.
    aur Envoyez un message privé àaur
    J'ai écoute "Bundles" et "Alive and well live in Paris". Et du point de vue de l'écriture, c'est Ratledge qui tire son épingle du jeu avec ses deux dernières compos. Holdsworth est capable de dépoussiérer le manche à une vitesse connement ahurissante. "Bundles" se laisse écouter, mais "Alive and well" est insupportable, ennuyeux à mourrir, affligeant ! Cf "Soft Space" : C'est comme si le groupe essayer de revendiquer une parenté sur le mouvement techno en nous la jouant sous-Tangerine-Dream-à-la-sauce-eighties", beurk !
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    aur Envoyez un message privé àaur
    A ce qui parait, Bundles est le meilleur album de la période fusion du groupe : Holdsworth contribue à la composition, Jenkins se concentre sur les claviers ... Quelqu'un a-t-il écouté cet album ?
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    aur Envoyez un message privé àaur
    Drôle d’idée que d’utiliser des mélodies au hautbois et à l’orgue fuzz à l’unisson. Jenkins dépoussière le clavier sur le riff de Nettle Bed et nous livre un solo longuet et méga-chiant sur Tarabos. Les morceaux qui s’en tirent le mieux sont les plâneries ambiant empruntant aux musiques sérielles un certain sens de l’hypnose ie « French / German Lesson », « D.I.S » et « Snodland ». Sur « Down the Road », le solo de flûte et le solo de contrebasse de Roy sont plutôt réussis. Mais si ce n’était pas cet album qui m’avait fait découvrir la machine molle, je ne lui aurait trouvé aucune qualité. Seven peut à la rigueur servir de berceuse dans les meilleurs moments ! Et dire que Soft Machine était à l’origine habité de 3 singer songwriters lunatiques et barrés qui enregistraient leurs comptines hallucinogènes « by full moon only » s’il vous plaît !
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