Cobalt › War Metal

Tiens ! Il fait beau dehors. Alors pourquoi ne pas écouter du WAR METAL. Pourquoi pas. Enfin, je précise : pourquoi ne pas écouter le premier album de Cobalt intitulé War Metal ? Comme un peu effacé par les loustics lui succédant, ce premier album de Cobalt est-il du War Metal ? Mais en fait, au fond, c’est quoi le War Metal ? Du metal pour fabriquer des destroyers (666) ? Des tanks Conqueror (canadiens) ? Presque un peu tout ça dans ma tête : mélangé à un accoutrement faisant la part belle aux masques à gaz et aux pics à glace, une attitude haineuse et bourrine comme pas deux, une fascination pour la destruction. Mais contrairement à Cyko Miko qui lui aussi aime la destruction, le war metalleux n’est pas du tout funky. Donc, je reprends, est-ce que c’est du war metal ce « War Metal » ? Beuh... je sais pas. C’est du black metal sûr, on retrouve bien les gimmicks du style (les blasts, les riffs à la Bathory période minotaure sur la falaise, les voix écorchés, les breaks étirés avec la double qui fait tipetipetipeti...), mais c’est aussi du death metal avec des growls et du headbanging et des gros accords bien gras, et on retrouve aussi les remontées de manches typique du Revenge, mais aussi du bourrinage en règle propre à cette scène guerrière - tiens il parait même que le chanteur était dans l'armée, donc là, pour le coup, c'est la guerre, professionnelle, qui fait de la musique quand il est en permission le soldat ! Cet album est donc bien brutal, malgré quelques touches acoustiques par ci par là, mais sinon, non. C’est bourrin. Donc c’est un peu la War. Mais moins que chez Revenge. Plus que chez euh... Pantera ? Voilà, beaucoup de questions pour un album finalement pas très original, qui n’annonce en effet pas l’étrangeté à venir teintée d’américanisme et d’une profondeur plus... profonde que ce métal guerre introductif d'une discographie assez hors du commun dans le style. Moyen / Bon quoi.