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Marc Almond › Stardom Road

cd • 13 titres

  • 1I have lived
  • 2Close my eyes and count to ten
  • 3Bedsitter images
  • 4The London boys
  • 5Strangers in the night
  • 6The ballad of the sad young men
  • 7Stardom road
  • 8Kitsch
  • 9Backstage (I'm lonely)
  • 10Dream lover
  • 11Happy heart
  • 12Redeem me (beauty will redeem the world)
  • 13The curtain falls

informations

line up

Marc Almond (chant)

Musiciens additionnels : Antony Hegarty (chant), Sarah Cracknell (chant féminin), Jools Holland (piano), Mike Smith (piano, flûte, clavier, clavecin, flûte à bec), Chris Dagley, Gilson Lavis (batterie), Igor Outkine (accordéon), Trevor Barry, Dave Swift (basse), Hug Webb (harpe), John Anderson (hautbois), David Powell (tuba), Rob Burger (clavier), Robbie McIntosh (guitare, ukulele), Winston Rollins (trombone), Richard Henry (basson), Isobel Griffiths (cordes), Anna Ross (choeurs), Gavin Wright (chef d’orchestre).

chronique

  • ballade, cabaret, pop décadente

Fallait-y voir un symbole de bonne fortune ? ‘Stardom road’ représente le treizième album de Marc Almond et surtout son premier après un accident qui lui fut presque fatal. Je vous rassure d’emblée, bien qu’il ait eu la gueule amochée, ses cordes vocales sont demeurées intactes et il chante toujours aussi bien. Entre deux albums marqués par la Russie, cet opus-ci pioche plutôt du côté des USA pour la touche music-hall dont l’Anglais raffole, pop de crooner sur lit de cordes pour réinterpréter nombreux artistes l’ayant influencé (de Aznavour à Dusty Springfield en passant par Gene Pitney et Frank Sinatra, Bowie même…) en y ajoutant une composition personnelle (‘Redeem me’). Voilà donc un exercice dont Marc est coutumier et dans lequel il excelle, ‘Stardom road’ ne fait pas exception. Plutôt que de s’appesantir sur le tragique de son accident, notre crooner britannique laisse au contraire éclater son plaisir de chanter en y mettant tout son cœur. On retrouve donc cet étrange mélange de pop, d’instrumentations un brin kitsch, avec la petite touche décadente bien personnelle et surtout l’émotion. Moi qui déteste Sinatra, je ne puis que m’incliner devant la beauté légèrement intimiste de la reprise de ‘Stranger in the night’ mais d’autres moment forts sont à mettre nettement plus en exergue, notamment la magnifique version cabaret jazz triste de ‘Ballad of the sad young men’ interprétée en duo avec Antony Egarty (Antony and the Johnson), un ‘The London boys’ aux léger accents Kurt Weil (l’usage du trombone), le beau ‘Stardom Road’ tout en délicatesse avec ses pincés de harpe, un ‘Kitsch’ faussement menaçant au départ qui part vers l’épique, sans oublier le final ‘The curtain falls’ et son accordéon de guinguette. Parmi les autres invités, Sarah Cracknell de St Etienne dont la voix sucrée ne me touche guère malgré sa justesse et Jools Holland. Et qu’en est-il du titre de Marc ? Il n’a pas à rougir face au reste avec sa rythmique jazz feutrée même si ce n’est pas la réussite la plus brillante de l’Anglais. Pas de mauvais morceau mais en toute honnêteté, le cd a clairement ses hauts moments et d’autres quelque peu en deçà même si je n’ai pas grand chose à reprocher à la production ou l’interprétation impeccable… Question de feeling, d’accroche de la mélodie et autres éléments finalement bien personnels. Donc oui, le treize a porté chance à Marc Almond qui conclut ‘Thank you, goodnight, and now the curtain falls’ avant de partir travailler à de nouveaux joyaux (‘Orpheus in Exile notamment). Bienvenue chez les vivants ! 4,5/6

note       Publiée le lundi 3 octobre 2016

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