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Rotting Christ › Thy Mighty Contract

cd • 8 titres • 37:17 min

  • 1The Sign of Evil Existence02:00
  • 2Transform All Suffering into Plagues05:25
  • 3Fgmenth, Thy Gift04:29
  • 4His Sleeping Majesty05:50
  • 5Exiled Archangels05:07
  • 6Dive the Deepest Abyss03:33
  • 7The Coronation of the Serpent04:06
  • 8The Fourth Knight of Revelation (Part 1 & 2)06:47

informations

Enregistré et mixé par Anthony Delaportas assisté de G. Osmak au studio Molon Lave, novembre/décembre 1992. Produit par G. Osmak, A. Delaportas et Rotting Christ.

Illustration par SV Bell. Première édition CD, avec méli mélo dans la tracklist (la piste 4 est éditée comme piste 6 et vice versa, quelques fautes de typographie, et les deux derniers morceaux ne sont pas crédités). Plusieurs rééditions cd, vinyle, cassette.

line up

Sakis Tolis ([Necromayhem] guitare, voix), Themis Tolis ([Necrosauron] batterie), Jim Patsouris ([Mutilator] basse, paroles), George Zacharopoulos ([Magus Wampyr Daoloth] claviers, voix).

chronique

Ceci est, pour certaines bases de données, le premier album de Rotting Christ. D’autres nous montrent « Passage to Arcturo » avant, et bien sûr quelques EP, qui montrèrent aux yeux ébahis des kids des années 2000 que cette vidéo youtube de grindcore obscur était estampillée Rotting Christ. Donc oui, nous avons là avec « Thy Mighty Contract » ce qu’on appelle le black metal grec dans toute sa splendeur, l’étalon du genre à savoir des morceaux très « mélodiques », c’est à dire très heavy metal, avec des riffs qui ne cachent pas leur admiration pour K.K. Downing ou Tony Iommi période années 80-banane du siècle. On ajoute à cela du clavier casio, une ambiance bien gothique dans les passages lents, très hystérico-thrash et épiques dans les moments rapides. Le point commun avec d’autres gusses black metal de l’époque ? Ben vu que cette scène fut quand même bien damnée sous le soleil de l’amateurisme revendiqué, on ne peut pas oublier que Rotting Christ a commencé petit comme tout le monde, grindcore bien antichrétien pour devenir tout simplement black metal antichrétien, donc en mettant de la variété dans le son, et en complexifiant un peu le propos, malgré cette technique encore, parfois, un peu vacillante. Le liant du riffage n’est donc pas toujours très souple, la répétitivité de certains plans bien stressants comme sur « Dive the Deepest Abyss » ; les accords et mélodies sont assez vus et revus. Côté son, il y a aussi de drôles de plouf dans l’eau, avec des crescendos incompréhensibles (hypothèse : l’ingénieur du son s’est endormi le nez sur le potard et se réveille en sursaut quand un des frangins Tolis gueule dans le micro ?), sans oublier de la saturation parfois mal gérée et un son de batterie ultra synthétique, bien notable lors des accélérations et les roulements qui font bien Nono le Robot là, ce qui est vraiment zarb à première et dixième écoute… et il faut évidemment ne pas trop ricaner en entendant les sons de synthés très kitsch, parfois bien mal fagotés. Sinon, j’imagine que certains albums ne sont pas cultes pour rien. « Des millions de fans d’Elvis ne PEUVENT avoir tort ». Mais VEULENT-ils vraiment avoir tort ? Parce que, finalement, même quand on relève tous ces défauts techniques et ces fautes de goût, et peut-être même à force de les relever on garde dans la pièce et au fond du crâne des mélodies et une ambiance qui fleurent bon le cadavre pas frais, le blasphème obtus et la gnaque adolescente pleine de cuirs et de clous.

note       Publiée le lundi 19 septembre 2016

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Note moyenne        7 votes

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Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

Le black hellénique, c’est délicieux. Ici on en a les bases (elles seront aussi épaulées par le premier Varathron). Du heavy back à boite à rythme, rehaussé par des claviers goth epico/triste. Bref. Du black en carton quoi. Chez moi ça marche du tonnerre. Chaque mélodie fait mouche. Tout est en ambiance, en atmosphère faussement méchante, gentiment occulte, relativement malsaine, mais le tout est foutrement accrocheur. C’est classe dans son amateurisme. Le sommet romantique du style on le retrouvera sur Triarchy of the Lost Lovers, tout en sucre glace et jolies mélodies tristes et épiques de cœur satanique brisé par un amour impossible.

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Je n'avais pas du tout accroché à Passage to Arcturo. Ici ça passe déjà mieux. Assez surpris de voir que c'est pas si éloigné de ça de ce que le groupe produit depuis la seconde moitié des années 2000.

Note donnée au disque :